Point d'accroche.
Le temps passe et je me dis que je perds peu à peu (à l'oral tout du moins) mon français. Très peu d'occasions de le parler, de l'entendre. Et tout un environnement qui s'effrite peu à peu. Ce sont ces mots que l'on cherche. Ce sont ces tournures de phrases qui sont dorénavant tout sauf naturelles. Car je raisonne maintenant en anglais et en suédois. La part belle aux adjectifs et aux variations sur les racines. Tout le contraire de la langue de Molière, qui favorise les noms et joue avec les champs lexicaux. On se met alors à ne pas se fatiguer et à utiliser un mot anglais alors qu'une expression française existait pourtant. Il faut lutter. Une langue se mérite, on ne parle pas français comme on parle anglais, voilà tout. C'est tout ce qui fait la saveur de ces raisonnements différents que l'on peut avoir de part et d'autre de l'Atlantique et de la Manche. Accès de fainéantise de ces personnes francophones qui nous abreuvent de néologismes shakespeariens en ne pensant pas aux différences fondamentales de construction. Schémas qui s'appauvrissent.
Alors pour me consoler il y a ce carnet. Moment de repos de la soirée. Retour partiel au pays. Et tentative de renouer avec ces mécanismes. Une partie de sa raison d'être, alors...
Lavage de cerveau. Fatigué en fin de journée. Repos.
Alors pour me consoler il y a ce carnet. Moment de repos de la soirée. Retour partiel au pays. Et tentative de renouer avec ces mécanismes. Une partie de sa raison d'être, alors...
Lavage de cerveau. Fatigué en fin de journée. Repos.
Jeudi 7 octobre 2004 | ||
Soleil | Lever : 7h05 | Coucher : 18h04 |
Temps | Matinée ensoleillée, crachin en soirée | 13°C |