Sommartider.
Extrait du Kyrie de la Petite messe solennelle de Rossini, interprétée par l'Ensemble vocal de Lausanne, sous la direction de Michel Corboz. Mouvement perpétuel et accordéon obsédant qui font sans doute de cette œuvre la plus belle de Rossini.
Après un saut imprévu en Suisse il y a trois semaines, ce sont demain les vraies vacances. Celles que l'on a planifiées il y a longtemps au boulot. Celles que l'on a, jeune embauché, attendues avec impatience. Et que l'on voit finalement arriver un peu comme des cheveux sur la soupe, sans doute à un mauvais moment.
Penser au soleil, à Paris en été. Concrétiser enfin l'achat d'un appareil photo digne de ce nom, avant le voyage de fin septembre à New-York et à Londres. Aller en Normandie, retourner voir la mer, penser peut-être à une prochaine visite d'amis en Suède, plus d'un an après. Ne pas regarder ces angoissantes images d'algues qui sont en train d'étouffer la Baltique. Refaire des projets, continuer le piano, lire des romans. Sortir. Penser à la belle augmentation que j'ai obtenue aujourd'hui, penser à téléphoner aux amis que je n'ai pas vus depuis un moment et que j'ai sans doute négligés. Écouter de la musique, la porte-fenêtre grande ouverte, le soir. Refaire du sport. Penser à tout ce qui aurait pu faire un formidable été. Souffler sur ce nuage qui masque le soleil. Et faire comme si tout allait bien.
Plein de choses à faire, finalement.