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Carte postale suédoise: Put your money where your mouth is.

3 mai 2009

Put your money where your mouth is.

Pavots
Chic chic, c'est le printemps. Ménage, petites fleurs, terrasses de café, muguet, tout ça.






J'ai changé d'avis sur la musique baroque durant l'été 2007, en écoutant Rameau.
J'ai changé d'avis sur la taille de mes bibliothèques, que je trouvais suffisamment grandes l'année dernière.
J'ai changé d'avis sur la taille des tiroirs de mon meuble télé, qui l'année dernière étaient également suffisamment grands pour accueillir mes disques.
J'ai changé d'avis sur la gentillesse, d'une manière générale.
J'ai changé d'avis sur la quantité de travail à fournir avant mes cours de piano.

Je n'ai pas changé d'avis sur l'archipel de Stockholm, dont je rêve toujours autant, à bord d'un skerry cruiser en bois, avec une légère brise et un ciel bleu clair.
Je n'ai pas changé d'avis sur le thé à la menthe de mon quartier, toujours aussi sucré et convivial.
Je n'ai pas changé d'avis sur mon vœu pieux de me remettre à l'allemand.
Je n'ai pas changé d'avis sur ma volonté de construire quelque chose.
Je n'ai pas changé d'avis quant à mes désirs d'aller dans pas si longtemps en Italie, au Portugal, en Israël, en Jordanie, en Syrie, en Autriche et en Éthiopie.
Je n'ai pas changé d'avis sur la vacuité de certains des billets de mon bloug.


Bon sinon cet après-midi, pour le fun, je suis allé voir Happy Sweden (traduction française de De ofrivilliga), film dont la bande-annonce m'avait paru quelque peu... décadente.
Heureusement que les personnes avec lesquelles j'y suis allé étaient suédophiles / "suédo-initiées", car pour le coup, j'ai rarement vu un film suédois aussi drôle et acerbe.