Exception cultuelle...
Je n'ai pas pour habitude de rebondir sur l'actualité. Ni de surfer sur les discussions du moment dans la blogosphère. Mais l'enjeu était trop important pour que je me permette de ne pas en parler.
Bix met en avant ce soir un billet de Maïa dans lequel elle constate que la France, sous l'impulsion d'un Saint Sarkozy qui n'a pas encore compris qu'il n'était plus ministre de l'intérieur et du culte, perd peu à peu sa culture laïque qui faisait d'elle un phare dans le monde. A coup de discussions avec les représentants de cultes. A coups de crédits donnés à la construction d'édifices religieux. A coups de concessions faites à des enseignements parfois douteux tant ils sont teintés religieusement.
J'ai peur. Peur de ce monde qui, en ces temps de doute, se réfugie dans la religion comme on se réfugie dans le chocolat. Peur de ces gens qui voient tout à travers le miroir déformant de la religion. Peur de ces Etats dits démocratiques qui conspuent ceux qui refusent de reconnaître l'existence institutionnalisée d'un dieu. Peur de ces gens qui crient sur tous les toits leur foi en Dieu, leur amour pour leur prochain, et qui dans la minute vont tuer à coups de bombes ou de machettes.
La religion, l'opium de peuples qui cherchent un dieu pour combler leurs errements et justifier leurs erreurs ? Sans doute, oui.
Maïa a donc visé juste :
Alors que tous ceux qui jouent aux redresseurs de torts en vantant les bienfaits de leur religion balaient devant leur porte. Vous ne valez pas mieux que des athées pour lesquels la notion de bien ou de mal n'est pas tombée du ciel.
A chacun de croire ce qu'il veut. Je ne m'établis pas en juge. Je ne vous ferai d'ailleurs pas partager mes convictions. Mais la vie ne juge pas les gens par ce en quoi ils croient. Elle les juge par leurs actes.
Trop peu de temps et de références culturelles pour me permettre d'analyser ce phénomène de rejet de la laïcité. Seulement une amorce de questionnements, alors...
Bix met en avant ce soir un billet de Maïa dans lequel elle constate que la France, sous l'impulsion d'un Saint Sarkozy qui n'a pas encore compris qu'il n'était plus ministre de l'intérieur et du culte, perd peu à peu sa culture laïque qui faisait d'elle un phare dans le monde. A coup de discussions avec les représentants de cultes. A coups de crédits donnés à la construction d'édifices religieux. A coups de concessions faites à des enseignements parfois douteux tant ils sont teintés religieusement.
J'ai peur. Peur de ce monde qui, en ces temps de doute, se réfugie dans la religion comme on se réfugie dans le chocolat. Peur de ces gens qui voient tout à travers le miroir déformant de la religion. Peur de ces Etats dits démocratiques qui conspuent ceux qui refusent de reconnaître l'existence institutionnalisée d'un dieu. Peur de ces gens qui crient sur tous les toits leur foi en Dieu, leur amour pour leur prochain, et qui dans la minute vont tuer à coups de bombes ou de machettes.
La religion, l'opium de peuples qui cherchent un dieu pour combler leurs errements et justifier leurs erreurs ? Sans doute, oui.
Maïa a donc visé juste :
[...] D'autres civilisations que la nôtre se sont passées de Jésus pour comprendre que tuer c'est mal
Alors que tous ceux qui jouent aux redresseurs de torts en vantant les bienfaits de leur religion balaient devant leur porte. Vous ne valez pas mieux que des athées pour lesquels la notion de bien ou de mal n'est pas tombée du ciel.
A chacun de croire ce qu'il veut. Je ne m'établis pas en juge. Je ne vous ferai d'ailleurs pas partager mes convictions. Mais la vie ne juge pas les gens par ce en quoi ils croient. Elle les juge par leurs actes.
Trop peu de temps et de références culturelles pour me permettre d'analyser ce phénomène de rejet de la laïcité. Seulement une amorce de questionnements, alors...
Jeudi 28 octobre 2004 | ||
Soleil | Lever : 7h56 | Coucher : 17h06 |
Temps | Ensoleillé, brumeux | 6°C |