Vidéo gag. Ou comment, moi aussi, je peux être ridicule.
Lorsque j'ai acheté ma bicyclette, j'ai eu l'outrecuidance de dire avec un aplomb incroyable que faire du vélo dans Stockholm n'était pas dangereux. Grave erreur, bien mal m'en a pris. Depuis une semaine, utiliser sa bicyclette tiendrait plutôt du suicide.
Environ dix kilomètres séparent mon domicile de l'entreprise dans laquelle j'effectue mon travail de fin d'études. Et, même si je travaille la majeure partie du temps à domicile, il m'arrive d'y aller pour des réunions d'avancement ou autres mises au point. Ami lecteur, toi qui crains les ecchymoses, tu peux sauter trois paragraphes suivants.
Lorsque la neige était encore bien présente, tout allait bien. Il était relativement pénible de circuler sur une surface irrégulière à l'adhérence un tantinet précaire, mais, bon an mal an, la bicyclette allait de l'avant. Cependant, depuis peu, la neige a fondu, laissant la place à la couche de glace présente depuis le début de l'hiver. Et c'est là que les ennuis commencent.
Même en roulant au pas, c'est par endroits la catastrophe. Une vraie patinoire, si ce n'est pire. Et c'est là que rentre en jeu mon ridicule. Sur la glace, ne pas s'arrêter. Jamais. Sous peine de ne jamais repartir. Mais évidemment, pour prendre des photos et faire partager mon sacerdoce à mes chers lecteurs, n'ayant pas envie de tomber sur une couche de glace particulièrement dure (avec un appareil photo à la main et un ordinateur portable dans le dos, accessoirement), je m'arrête. Malheur.
Le pied mis sur la pédale pour repartir, je me rends compte que je pédale dans le vide, puisque la roue n'adhère pas du tout à la glace. Alors, repensant à la manière dont fonctionnent les vitesses d'un vélo, je mets le petit plateau, grand pignon. Tout doucement. Démarrage. Et vingt mètres plus loin, grand fracas. Une petite aspérité sur la glace que je n'avais pas vue.
Longer l'autoroute, je vous avoue que ce n'est pas la partie la plus glamour du parcours, surtout lorsque l'on regarde les bas-côtés. Cela dit, cette photo me permet de faire un petit clin d'oeil à Guillermito et Miss Lulu qui comprendront pourquoi.
Mine de rien, elle est solide, cette bicyclette.
Environ dix kilomètres séparent mon domicile de l'entreprise dans laquelle j'effectue mon travail de fin d'études. Et, même si je travaille la majeure partie du temps à domicile, il m'arrive d'y aller pour des réunions d'avancement ou autres mises au point. Ami lecteur, toi qui crains les ecchymoses, tu peux sauter trois paragraphes suivants.
Lorsque la neige était encore bien présente, tout allait bien. Il était relativement pénible de circuler sur une surface irrégulière à l'adhérence un tantinet précaire, mais, bon an mal an, la bicyclette allait de l'avant. Cependant, depuis peu, la neige a fondu, laissant la place à la couche de glace présente depuis le début de l'hiver. Et c'est là que les ennuis commencent.
Même en roulant au pas, c'est par endroits la catastrophe. Une vraie patinoire, si ce n'est pire. Et c'est là que rentre en jeu mon ridicule. Sur la glace, ne pas s'arrêter. Jamais. Sous peine de ne jamais repartir. Mais évidemment, pour prendre des photos et faire partager mon sacerdoce à mes chers lecteurs, n'ayant pas envie de tomber sur une couche de glace particulièrement dure (avec un appareil photo à la main et un ordinateur portable dans le dos, accessoirement), je m'arrête. Malheur.
Le pied mis sur la pédale pour repartir, je me rends compte que je pédale dans le vide, puisque la roue n'adhère pas du tout à la glace. Alors, repensant à la manière dont fonctionnent les vitesses d'un vélo, je mets le petit plateau, grand pignon. Tout doucement. Démarrage. Et vingt mètres plus loin, grand fracas. Une petite aspérité sur la glace que je n'avais pas vue.
Longer l'autoroute, je vous avoue que ce n'est pas la partie la plus glamour du parcours, surtout lorsque l'on regarde les bas-côtés. Cela dit, cette photo me permet de faire un petit clin d'oeil à Guillermito et Miss Lulu qui comprendront pourquoi.
Mine de rien, elle est solide, cette bicyclette.