Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins...
Depuis, la bicyclette est passée par la case "accessoirisation" pour se conformer aux lois suédoises qui obligent à avoir un éclairage avant et arrière la nuit, un avertisseur sonore, ainsi que les coordonnées de son propriétaire. J'en profite pour dire que les réflecteurs sur les rayons ont été redressés, ils jurent terriblement sur le cliché.
Je fais dorénavant partie du club (très sélect) des blogueurs citadins cyclopèdes. Alors évidemment Stockholm est tout de même beaucoup mieux aménagée et moins dangereuse que Paris, mais tout de même. Les pneus lisses sur la neige, c'est tout une aventure. Surtout sur les chemins où les gens ont beaucoup marché, la neige ayant acquis un relief tourmenté voire choucrouteux.
Ce qui m'enthousiasme au plus au point c'est que, au-delà du fait de pouvoir, pour la première fois de ma vie, faire du vélo dans une grande ville, je vais pouvoir découvrir des endroits que je ne connaissais pas parce que non desservis par les transports en commun. Et que je vais pouvoir aérer mes petits poumons dans la capitale suédoise.
Cela sent bon les photographies originales. Il était temps, la carte postale commençait à s'essouffler.