Dimanche soir à la cave.
Même si je suis naturellement peu enclin à critiquer les gens et les entités auxquels j'ai affaire ici, j'ai toujours eu une certaine aversion pour l'organisme qui loge ma pomme ainsi que grand nombre d'étudiants sur Stockholm. SSSB, malgré ses dehors bien mis en valeur, est une vaste pétaudière qui a de la chance de jouir d'un quasi-monopole sur tout le parc immobilier estudiantin de la capitale suédoise. Impression de bazar perpétuel qui se trouve mis en exergue lorsque l'on constate que beaucoup d'étudiants se retrouvent sans logement alors que certains appartements sont vides. Lorsque l'on constate que nombre de tâches administratives sont ignorées du fait d'une confiance excessive dans les locataires. Lorsque l'on voit que la machine est complètement dépassée lorsqu'un événement imprévu a lieu. Mais on ne dit rien car, pour une capitale scandinave, le loyer reste raisonnable et les appartements à peu près corrects.
Hier soir, avec huit de mes colocataires, nous sommes allés mener une expédition à la cave de l'immeuble (dont j'ignorais jusqu'à présent l'existence, son accès étant constitué d'une unique porte cachée derrière un escalier jamais emprunté). Un endroit propre, bien que l'on sente qu'il y a longtemps que quelqu'un y a mis les pieds. Des petites cages en métal constituent les espaces de stockage. La plupart d'entre elles sont un capharnaüm incroyable, ne bénéficiant bien souvent pas d'un cadenas. C'est ça que d'habiter dans un quartier étudiant, on trouve des endroits que l'on croirait quittés à la va-vite. Avec de nombreuses affaires laissées en plan faute de place dans la voiture ou la valise prête à prendre l'avion. Et c'est là que je constate encore une fois le laisser-aller de SSSB qui laisse grossir un fatra qui aura très vite-fait de prendre feu. Passons.
D'une manière générale, j'aime bien farfouiller parmi les vieux objets. Même si cela a un côté voyeuriste évident, il est toujours intéressant de remonter la vie de quelqu'un qui n'habite plus les lieux depuis longtemps. Et dans un pays étranger, c'est d'autant plus enrichissant. On essaie de dresser le portrait du propriétaire du box déchû. On devine quelques histoires. On analyse ses goûts et ses affinités.
Des bouquins de Mary Higgins-Clark laissés dans un tiroir de table de nuit en pin. Quelconque. Des pneus à clous dans un coin, dans un sac marqué Volvo. Une chaise de jardin à la peinture blanche écaillée. La photo d'une maison de ville pas franchement suédoise.
Dans un vieux sac en plastique, pêle-mêle, une Bible en suédois et des exemplaires de Playboy du début des années 90.
Comme quoi, hein. Les vies ne sont pas à une contradiction près.
Hier soir, avec huit de mes colocataires, nous sommes allés mener une expédition à la cave de l'immeuble (dont j'ignorais jusqu'à présent l'existence, son accès étant constitué d'une unique porte cachée derrière un escalier jamais emprunté). Un endroit propre, bien que l'on sente qu'il y a longtemps que quelqu'un y a mis les pieds. Des petites cages en métal constituent les espaces de stockage. La plupart d'entre elles sont un capharnaüm incroyable, ne bénéficiant bien souvent pas d'un cadenas. C'est ça que d'habiter dans un quartier étudiant, on trouve des endroits que l'on croirait quittés à la va-vite. Avec de nombreuses affaires laissées en plan faute de place dans la voiture ou la valise prête à prendre l'avion. Et c'est là que je constate encore une fois le laisser-aller de SSSB qui laisse grossir un fatra qui aura très vite-fait de prendre feu. Passons.
D'une manière générale, j'aime bien farfouiller parmi les vieux objets. Même si cela a un côté voyeuriste évident, il est toujours intéressant de remonter la vie de quelqu'un qui n'habite plus les lieux depuis longtemps. Et dans un pays étranger, c'est d'autant plus enrichissant. On essaie de dresser le portrait du propriétaire du box déchû. On devine quelques histoires. On analyse ses goûts et ses affinités.
Des bouquins de Mary Higgins-Clark laissés dans un tiroir de table de nuit en pin. Quelconque. Des pneus à clous dans un coin, dans un sac marqué Volvo. Une chaise de jardin à la peinture blanche écaillée. La photo d'une maison de ville pas franchement suédoise.
Dans un vieux sac en plastique, pêle-mêle, une Bible en suédois et des exemplaires de Playboy du début des années 90.
Comme quoi, hein. Les vies ne sont pas à une contradiction près.