Boulette.
En rentrant du travail par le métro, cherchant une occupation pendant ces quarante minutes de transport, je prends un quotidien gratuit (créé en Suède il y a dix ans et apparu maintenant dans de nombreuses villes d'Europe) qui traîne sur un siège et commence à écrire un long billet dessus. J'étais alors bien content de trouver une utilité à cette feuille de chou qui fait les beaux jours des producteurs de papier (devinez où sont les plus grands d'Europe et vous aurez bouclé la boucle).
Me voilà donc écrivant un long billet, un peu tortueux mais plutôt pas mal troussé. Je sors du métro en me disant que je n'aurai plus qu'à le recopier dans la soirée.
A la sortie de la station, je croise une connaissance que je n'avais pas vue depuis longtemps. Échange de banalités, discussions sur la météo. Nous nous quittons, et, voyant un container à papier le long du chemin, je m'empresse, en bon citoyen ayant une certaine conscience écologique, d'y jeter ledit journal. Oui. Celui-là même sur lequel j'avais écrit un billet pendant quarante minutes. Ce n'est qu'après avoir parcouru dix mètres que je me suis aperçu de ma méprise.
Humpf. Il attendra un peu, ce billet.
C'est tout moi, ça.
Me voilà donc écrivant un long billet, un peu tortueux mais plutôt pas mal troussé. Je sors du métro en me disant que je n'aurai plus qu'à le recopier dans la soirée.
A la sortie de la station, je croise une connaissance que je n'avais pas vue depuis longtemps. Échange de banalités, discussions sur la météo. Nous nous quittons, et, voyant un container à papier le long du chemin, je m'empresse, en bon citoyen ayant une certaine conscience écologique, d'y jeter ledit journal. Oui. Celui-là même sur lequel j'avais écrit un billet pendant quarante minutes. Ce n'est qu'après avoir parcouru dix mètres que je me suis aperçu de ma méprise.
Humpf. Il attendra un peu, ce billet.
C'est tout moi, ça.