I det gröna.
Stockholm est une ville qui s'adore en été. Animations et festivals vont bon train, les pique-niques ou autres barbecues se succèdent, le temps passé dehors s'allonge, même si les jours raccourcissent dangereusement.
Aujourd'hui dimanche, c'était le concert annuel "I det gröna" (littéralement "au vert"), événement gratuit organisé depuis une trentaine d'années par l'un des deux grands journaux généralistes suédois du matin, DN (centre gauche). Un pique-nique géant organisé sur fond de musique classique, de chansons suédoises reprises par la foule ("allsång") et de chansons internationales. Un pot-pourri très sympathique où chacun trouve son compte, même si cela n'attire comme souvent pas beaucoup les jeunes, les cheveux grisonnants étant davantage la norme lors des événements populaires suédois. Bref. 35 000 personnes sur le parterre du Sjöhistoriska, du côté nord du Djurgårdsbrunnsviken, donc.
Il fallait arriver tôt pour avoir une place assez proche de la scène, je me suis contenté d'une simple serviette mais les chaises pliantes et autres dispositifs ingénieux étaient de sortie.
L'orchestre philharmonique royal [sv], sous la direction de la pétulante Cecilia Rydinger Alin [sv] et accompagné vocalement par Peter Jöback [sv], ont choisi une ligne visiblement francophile, puisque pêle-mêle on pouvait trouver la Marche hongroise tirée de La damnation de Faust de Berlioz, savourer la Danse macabre de Camille Saint-Saëns, découvrir la version suédoise d'une chanson de Michel Legrand que je ne connaissais pas, Les moulins de mon coeur ("Vinden i min själ"), pleurer à chaudes larmes en écoutant She de Charles Aznavour, ou écouter pour la énième fois la Farandole de la suite numéro 2 de L'arlésienne de Bizet. Des titres plus attendus (Främling, par exemple) venaient s'intercaler entre tout cela.
Vous m'auriez vu avec mon poncho transparent, j'étais mignon.
Même si la pluie est venue un peu refroidir l'audience et a donné à la pelouse un petit air de Woodstock, on pourra dire que cette cuvée 2006 était un très bon cru. Les événements populaires gratuits qui se déroulent dans la joie et la bonne humeur, j'aime vraiment ça.
Aujourd'hui dimanche, c'était le concert annuel "I det gröna" (littéralement "au vert"), événement gratuit organisé depuis une trentaine d'années par l'un des deux grands journaux généralistes suédois du matin, DN (centre gauche). Un pique-nique géant organisé sur fond de musique classique, de chansons suédoises reprises par la foule ("allsång") et de chansons internationales. Un pot-pourri très sympathique où chacun trouve son compte, même si cela n'attire comme souvent pas beaucoup les jeunes, les cheveux grisonnants étant davantage la norme lors des événements populaires suédois. Bref. 35 000 personnes sur le parterre du Sjöhistoriska, du côté nord du Djurgårdsbrunnsviken, donc.
Il fallait arriver tôt pour avoir une place assez proche de la scène, je me suis contenté d'une simple serviette mais les chaises pliantes et autres dispositifs ingénieux étaient de sortie.
L'orchestre philharmonique royal [sv], sous la direction de la pétulante Cecilia Rydinger Alin [sv] et accompagné vocalement par Peter Jöback [sv], ont choisi une ligne visiblement francophile, puisque pêle-mêle on pouvait trouver la Marche hongroise tirée de La damnation de Faust de Berlioz, savourer la Danse macabre de Camille Saint-Saëns, découvrir la version suédoise d'une chanson de Michel Legrand que je ne connaissais pas, Les moulins de mon coeur ("Vinden i min själ"), pleurer à chaudes larmes en écoutant She de Charles Aznavour, ou écouter pour la énième fois la Farandole de la suite numéro 2 de L'arlésienne de Bizet. Des titres plus attendus (Främling, par exemple) venaient s'intercaler entre tout cela.
Vous m'auriez vu avec mon poncho transparent, j'étais mignon.
Même si la pluie est venue un peu refroidir l'audience et a donné à la pelouse un petit air de Woodstock, on pourra dire que cette cuvée 2006 était un très bon cru. Les événements populaires gratuits qui se déroulent dans la joie et la bonne humeur, j'aime vraiment ça.