Après moi, le déluge...
Ce matin au bureau, discussion bruyante entre deux ingénieurs. "Je vais bientôt changer de voiture." "Ah oui ? Tu prendrais quoi ?" "Je ne sais pas encore quel modèle, mais je vais prendre un 4x4." "Oh c'est vachement bien les 4x4, t'es plus haut que tout le monde, et au moins tu te sens en sécurité."
Réflexion courante d'un futur possesseur de 4x4 ou S.U.V. Le triomphe du beauf absolu.
On voit de plus en plus dans Nantes et dans les autres grandes villes de France fleurir ça ou là des véhicules de plus en plus monstrueux, de plus en plus lourds et malheureusement de plus en plus gourmands. Pas la peine de revenir sur la situation des 4x4 en ville (dénoncée notamment par Yves Contassot, adjoint vert à la mairie de Paris), elle est tout simplement affolante. Des consommations hors-normes (30 litres aux 100 pour un Porsche Cayenne en milieu urbain alors qu'il n'en faut que 8 pour une Clio)*, un empattement extravagant et des pare-buffles d'une dangerosité sans nom pour les piétons. Les chiffres sont à ce titre parlants.
Au-delà de tout ça, le plus inquiétant est qu'à aucun moment cet homme ne s'est posé la question de l'utilité de son achat. De l'opportunité d'avoir un véhicule si polluant. Car l'influence de l'automobile sur l'augmentation du volume des gaz à effet de serre n'est plus une chimère. On en aperçoit le résultat chaque jour. Alors, ce 4x4 ? Est-ce pour réussir à monter la rue Crébillon (rue commerçante de Nantes assez pentue) sans problème ? Les Parisiens ont-ils besoin de quatre roues motrices pour gravir la butte Montmartre ?
L'achat est devenu de manière générale irrationnel. Se pose-t-on la question "En ai-je vraiment le besoin ?" "N'est-ce pas complètement inutile ?" "Que penseront les générations futures de mon comportement ?" Ce sont peut-être les questions que nous devrions nous poser avant d'effectuer un achat quel qu'il soit. Et de surcroît un achat aussi important qu'une voiture.
Je crois que Ken Livingstone, le maire de Londres, avait dit quelque chose comme "Quand on voit quelqu'un rouler en 4X4 dans Londres, on est obligé de penser que c'est un vrai crétin." Il a parfaitement raison.
(*) A ce titre, le Mercedes G500 s'est vu décerner le symbolique Prix Tuvalu (archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux due au réchauffement climatique) pour sa consommation record de 22 litres aux 100 en régime mixte.
Réflexion courante d'un futur possesseur de 4x4 ou S.U.V. Le triomphe du beauf absolu.
On voit de plus en plus dans Nantes et dans les autres grandes villes de France fleurir ça ou là des véhicules de plus en plus monstrueux, de plus en plus lourds et malheureusement de plus en plus gourmands. Pas la peine de revenir sur la situation des 4x4 en ville (dénoncée notamment par Yves Contassot, adjoint vert à la mairie de Paris), elle est tout simplement affolante. Des consommations hors-normes (30 litres aux 100 pour un Porsche Cayenne en milieu urbain alors qu'il n'en faut que 8 pour une Clio)*, un empattement extravagant et des pare-buffles d'une dangerosité sans nom pour les piétons. Les chiffres sont à ce titre parlants.
Au-delà de tout ça, le plus inquiétant est qu'à aucun moment cet homme ne s'est posé la question de l'utilité de son achat. De l'opportunité d'avoir un véhicule si polluant. Car l'influence de l'automobile sur l'augmentation du volume des gaz à effet de serre n'est plus une chimère. On en aperçoit le résultat chaque jour. Alors, ce 4x4 ? Est-ce pour réussir à monter la rue Crébillon (rue commerçante de Nantes assez pentue) sans problème ? Les Parisiens ont-ils besoin de quatre roues motrices pour gravir la butte Montmartre ?
L'achat est devenu de manière générale irrationnel. Se pose-t-on la question "En ai-je vraiment le besoin ?" "N'est-ce pas complètement inutile ?" "Que penseront les générations futures de mon comportement ?" Ce sont peut-être les questions que nous devrions nous poser avant d'effectuer un achat quel qu'il soit. Et de surcroît un achat aussi important qu'une voiture.
Je crois que Ken Livingstone, le maire de Londres, avait dit quelque chose comme "Quand on voit quelqu'un rouler en 4X4 dans Londres, on est obligé de penser que c'est un vrai crétin." Il a parfaitement raison.
(*) A ce titre, le Mercedes G500 s'est vu décerner le symbolique Prix Tuvalu (archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux due au réchauffement climatique) pour sa consommation record de 22 litres aux 100 en régime mixte.