Pauvres publicitaires...
A entendre tous ces beaux parleurs des agences de publicité, nous, consommateurs, serions répartis en catégories d'acheteurs bien définies et cloisonnées. De là à dire que l'acte d'acheter est devenu politique, il n'y a qu'un pas que certains n'ont pas hésité à franchir.
A force de vouloir tout disséquer en matière d'achat, tout rationaliser, savoir le pourquoi du comment, on en vient à oublier l'impulsivité de l'achat. Son aspect chaotique, brutal, et finalement très désintéressé des techniques de marketing déployées. Evidemment, pas d'aveu d'impuissance de la part de ces têtes pensantes du commerce. Qui ne parviennent pas à concevoir que le consommateur n'est pas uniquement un mouton de Panurge. Tout de même.
Je ne regarde pas les publicités à la télévision. Je ne lis pas les catalogues qui envahissent ma boîte aux lettres. Je ne regarde pas les produits qui figurent en tête de gondole, ni les petites étiquettes clignotantes mettant en avant les "nouveautés".
A côté de ça, oui, je fais attention aux conditions dans lesquelles le produit arrive jusqu'au rayon, j'ai tendance à acheter régulièrement des aliments issus du commerce équitable. Mais ce n'est pas pour autant que je me réfugie derrière cette sacro-sainte éthique. Car à en croire ces inventeurs du fil à couper le beurre, l'éthique ne serait qu'une valeur d'achat comme une autre. Quelque chose que l'on est en droit de partager ou non. Une valeur avec laquelle les commerciaux doivent composer pour mieux vendre leur produit. On pourrait consommer éthique ou non éthique. Comme on est de gauche ou de droite. Enfin, pourquoi pas.
Non. Définitivement non. Arrêtez cette mascarade, mesdames et messieurs des agences de pub, vous brassez du vent. Cessez de croire que vous êtes des scientifiques maîtrisant les aspects sociologiques de la consommation. Non, le consommateur n'est pas né dans l'unique but de satisfaire votre compte en banque.
Notons tout de même la phrase du jour:
Chapeau bas.
A force de vouloir tout disséquer en matière d'achat, tout rationaliser, savoir le pourquoi du comment, on en vient à oublier l'impulsivité de l'achat. Son aspect chaotique, brutal, et finalement très désintéressé des techniques de marketing déployées. Evidemment, pas d'aveu d'impuissance de la part de ces têtes pensantes du commerce. Qui ne parviennent pas à concevoir que le consommateur n'est pas uniquement un mouton de Panurge. Tout de même.
Je ne regarde pas les publicités à la télévision. Je ne lis pas les catalogues qui envahissent ma boîte aux lettres. Je ne regarde pas les produits qui figurent en tête de gondole, ni les petites étiquettes clignotantes mettant en avant les "nouveautés".
A côté de ça, oui, je fais attention aux conditions dans lesquelles le produit arrive jusqu'au rayon, j'ai tendance à acheter régulièrement des aliments issus du commerce équitable. Mais ce n'est pas pour autant que je me réfugie derrière cette sacro-sainte éthique. Car à en croire ces inventeurs du fil à couper le beurre, l'éthique ne serait qu'une valeur d'achat comme une autre. Quelque chose que l'on est en droit de partager ou non. Une valeur avec laquelle les commerciaux doivent composer pour mieux vendre leur produit. On pourrait consommer éthique ou non éthique. Comme on est de gauche ou de droite. Enfin, pourquoi pas.
Non. Définitivement non. Arrêtez cette mascarade, mesdames et messieurs des agences de pub, vous brassez du vent. Cessez de croire que vous êtes des scientifiques maîtrisant les aspects sociologiques de la consommation. Non, le consommateur n'est pas né dans l'unique but de satisfaire votre compte en banque.
Notons tout de même la phrase du jour:
Ne pas consommer, c'est se marginaliser et à terme risquer d'être exclu.
Chapeau bas.