Envie d'été.
Dès mon réveil ce matin, il faisait grand beau. C'est agréable de se faire réveiller par le soleil qui rayonne à travers la mansarde. Peu de nuages sont venus ternir le ciel nantais aujourd'hui. J'ai adoré cette petite marche jusqu'au tramway. Toute petite brise, juste de quoi rafraîchir le commencement d'une journée qui s'annonçait étouffante. Et là j'ai pensé au temps qu'il fera dans 6 mois. La nuit suédoise. Un sentiment bizarre, finalement. Une attirance folle accompagnée d'une appréhension tout aussi grande. Deux ans, tout de même. Et à cet instant, alors que je traversais les rails pour rejoindre le quai, un rayon de soleil m'a heurté en plein visage. Une joie immense causée par ce petit rien. Je n'avais jamais considéré le soleil comme cela. Ce soleil doux qui éveille les sentiments et les sens. Et qui provoque ce petit pincement au coeur à l'idée de quitter une ville pour laquelle on a eu le coup de foudre. Mais la joie du matin est néanmoins plus forte.
Tout cela m'a fait penser à ces vacances d'été passées avec mes parents. Une époque depuis longtemps révolue et pour laquelle j'éprouve maintenant un peu de nostalgie. Ces melons et ces kouign amanns mangés dans le jardin de cette petite maison bretonne. Cette fondue dans un chalet jurassien privé d'eau courante et d'électricité. Toutes ces joies pour lesquelles je n'avais que finalement peu d'intérêt. Trop tard pour avoir des remords. Oui, la vie est devenue plus compliquée maintenant. Mais la roue tourne et à chaque âge son bonheur. Idée de départ. D'enfance définitivement disparue. Ah oui, cette maxime qui disait :
Ce soir je me serai consolé avec des framboises. Mais elles n'ont plus tout à fait le même goût.
Tout cela m'a fait penser à ces vacances d'été passées avec mes parents. Une époque depuis longtemps révolue et pour laquelle j'éprouve maintenant un peu de nostalgie. Ces melons et ces kouign amanns mangés dans le jardin de cette petite maison bretonne. Cette fondue dans un chalet jurassien privé d'eau courante et d'électricité. Toutes ces joies pour lesquelles je n'avais que finalement peu d'intérêt. Trop tard pour avoir des remords. Oui, la vie est devenue plus compliquée maintenant. Mais la roue tourne et à chaque âge son bonheur. Idée de départ. D'enfance définitivement disparue. Ah oui, cette maxime qui disait :
Ne pleure pas ce que tu as perdu. Réjouis-toi plutôt de l'avoir vécu.
Ce soir je me serai consolé avec des framboises. Mais elles n'ont plus tout à fait le même goût.