Och Ramlösa blir vin.
Dans cet article je vais parler de tunnels, mais je n'avais à ma disposition qu'un pont, alors on fera comme si.
Durant les années lycée, alors que la guerre faisait rage au sein des amateurs de britpop, on aimait les longues chansons. On aimait dire que sa chanson préférée de Pulp était le lénifiant This is hardcore (alors que Pulp a fait tant d'autres bijoux...), car son format ne l'autorisait pas à passer à la radio, car elle ne sortait pas en CD 2 titres, et car elle montrait qu'on avait acheté l'album complet, objet de culte des happy fews qui ne connaissaient à l'époque pas le mot mp3.
Pulp - This is hardcore.
On faisait semblant d'aimer All around the world d'Oasis et ses 9min20, alors que 1997 avait pourtant accouché de bien d'autres monuments à géométrie plus variable, éloignés de ces chansons si longues qu'il était difficile d'en retenir le refrain, si tant est qu'il existe.
Plus tard, on se damnait - avec raison - pour que l'intro ultra longue du bootleg de Life in a glasshouse dure un peu plus longtemps. J'aime bien les longs tunnels. Des fois on aimerait ne pas en sortir.
Demain midi j'organise un déjeuner avec quatre Français suédophones et six Suédois, qui tous travaillent dans la même entreprise que moi. Inutile de dire que je trépigne d'impatience, dans la mesure où j'ai mis un an et demi à connaître tous les gens qui seront autour de la table du restaurant de la boîte (oui je sais, on a fait plus glam', comme lieu...).