Mosaïque du départ.
Une semaine avant mon départ et sans doute de même avant mon dernier billet nantais. En farfouillant dans l'ordinateur je retrouve toutes ces photos qui auront fait plus ou moins ces deux années ici. J'aurais aimé en faire ce tableau pêle-mêle un peu défraîchi que l'on trouve dans les chambres d'adolescents. Et puis finalement non. Il restera virtuel. Car au bout du compte je me suis rendu compte avec effroi que je me suis davantage attaché aux choses qu'aux gens. Au paysages plutôt qu'aux humains. Pas l'heure des regrets cependant. Les lieux sont ce qu'ils sont de par les gens. Et cela signifie veut dire beaucoup. Des ambiances, des lumières que l'on associera. Des rires qui sortiront de la photo, des sensations aussi. Ce vent de la butte Sainte-Anne, cette mouette de Noirmoutier... C'est récurrent chez moi, je me demande toujours ce qui construit un être. Ces souvenirs qui forgent un esprit, cette soif du monde qui combat l'étroitesse de celui-ci. Et c'est Nantes qui aura définitivement marqué le mien.
Fermez les guillemets.
P.S : toutes mes excuses aux personnes qui ont une petite connexion et qui luttent pour afficher cette photo relativement gargantuesque...