A pied, à cheval, ou en voiture...
Lorsque j'étais petit et que nous partions en vacances en famille, je dois avouer que j'aimais plus les voyages vers les vacances que les vacances elles-mêmes. Toujours cette idée de changement, finalement. En vacances nous étions fixés. Pendant le trajet nous étions en mouvement, nous allions de découverte en découverte. Et cette inclination ne m'a toujours pas quitté. Tous ces lieux de passage, les gares, les stations d'autoroute, les aéroports, ces gens dont on ne sait d'où ils viennent et où ils vont, ces langues inconnues que l'on entend ça ou là... Tout un ensemble de signes qui déroutent, ces lieux très artificiels au sourire de façade, ces gens qui transportent leur maison et leur histoire sur le dos, ces appels à l'embarquement, ces pleurs au moment du départ, ces retrouvailles émues... Et puis il y a ces heures inhabituelles, la conduite de nuit, le train au petit matin, l'arrivée du soir...
Il faudra vraiment que je les écrive, ces billets du voyage...