Actes manqués.
Le temps nantais semble jouer avec moi à la veille de mon départ. Il me montre en trois jours toute l'étendue de sa diversité. De ses couleurs impressionnistes et de ses senteurs éthérées. Cette odeur de terre qui remonte à la suite de l'orage, cette moiteur issue des façades écrasées par le soleil. Au bout du compte c'est très étonnant ce que l'on peut faire à travers une fenêtre. On y voit le monde sans aller le chercher. Il vient lui-même, il s'invite. Il compose le tableau tout seul. Il n'y a qu'à s'asseoir.
Une fenêtre ouverte après la pluie. Un volet tiré face au soleil. Illogique. Sans doute un signe de mon désamour grandissant pour l'astre du jour et ses fortes chaleurs. Tout n'est que révélateur, au bout du compte. Tout simplement.