À la table des chefs.
Si certains esprits taquins (ils se reconnaîtront) me questionnent encore sur les motivations qui m'ont poussé à partir pour la Suède (et oui, on ne se refait pas), qu'ils soient au moins certains d'une chose : je ne suis pas parti pour la nourriture !
Pour ce que j'en ai entraperçu, une constatation : un manque cruel de variété. C'est en quittant le France que l'on se rend compte de ce qui était à notre disposition, légumes, fruits, poissons... Beaucoup moins de choix dorénavant. Viande relativement inexistante et hors de prix, poisson fumé à gogo (cela tombe relativement bien, je ne suis pas particulièrement porté sur les produits carnés...), quelques rares légumes, un pain plat et fade... Alors on mange souvent la même chose, en attendant.
Pas si évident, d'un autre côté, d'apprécier la cuisine d'un pays lorsque l'on est seul à se faire à manger le soir, complètement ignorant des habitudes culinaires locales. Et comme le plat cuisiné n'est ici, contrairement à la France, pas du tout développé, on se contente du peu qu'il y a et l'on achète des choses que l'on sait préparer.
Un seul échappatoire donc : se faire inviter. Sitôt dit sitôt fait, cela commence demain soir. Peut-être un compte-rendu détaillé des délectations. En attendant de goûter à la véritable smörgåsbord...