Pour vivre heureux, vivons...
Vendredi dernier, on rendait hommage à Anna Lindh. Un an après son assassinat dans un grand magasin de Stockholm dans lequel elle faisait ses courses sans aucune protection particulière. Ironie du sort, c'est aujourd'hui que le procès du meurtrier de l'ancienne ministre des affaires étrangères qui avait milité pour l'adoption de l'Euro par la Suède (avec le résultat que l'on connaît) est mis en révision. Au grand soulagement de l'opinion publique (sic), qui ne croit pas à l'irresponsabilité pénale du meurtrier qui souffre de sérieux troubles psychologiques.
La Sergels Torg (quel plaisir de faire un lien vers Wikipedia version suédoise...) était noire de monde ce vendredi. Mais pas de ce monde qui vient mettre des fleurs au treizième pilier du tunnel de l'Alma ou sur la tombe de Claude François. Non. Plutôt de ce monde qui vient ici manifester son envie de voir les politiques vivre une vie de monsieur-et-madame-tout-le-monde, une vie où l'on peut aller dans les magasins librement et rencontrer à l'occasion le quidam moyen. Et malgré cet assassinat qui avait déjà eu un précédent (tout le monde se souvient de l'assassinat d'Olaf Palme, premier ministre, en 1986, bien que les circonstances de cette affaire restent encore bien troubles), les Suédois restent attachés à cette notion de libre circulation, d'intégration à la population des personnalités politiques. Vous avez déjà vu physiquement (en dehors d'un meeting politique ou autre congrès, évidemment), en France, un(e) ministre en poste ? Ah oui, certaines sources m'indiquent que cet été du côté du bassin d'Arcachon... Mais il y avait trop de journalistes alors cela ne compte pas.
Non pas que de voir dans la rue des personnalités politiques aurait un quelconque impact sur des décisions politiques. Mais seulement pour la forme, alors.
La Sergels Torg (quel plaisir de faire un lien vers Wikipedia version suédoise...) était noire de monde ce vendredi. Mais pas de ce monde qui vient mettre des fleurs au treizième pilier du tunnel de l'Alma ou sur la tombe de Claude François. Non. Plutôt de ce monde qui vient ici manifester son envie de voir les politiques vivre une vie de monsieur-et-madame-tout-le-monde, une vie où l'on peut aller dans les magasins librement et rencontrer à l'occasion le quidam moyen. Et malgré cet assassinat qui avait déjà eu un précédent (tout le monde se souvient de l'assassinat d'Olaf Palme, premier ministre, en 1986, bien que les circonstances de cette affaire restent encore bien troubles), les Suédois restent attachés à cette notion de libre circulation, d'intégration à la population des personnalités politiques. Vous avez déjà vu physiquement (en dehors d'un meeting politique ou autre congrès, évidemment), en France, un(e) ministre en poste ? Ah oui, certaines sources m'indiquent que cet été du côté du bassin d'Arcachon... Mais il y avait trop de journalistes alors cela ne compte pas.
Non pas que de voir dans la rue des personnalités politiques aurait un quelconque impact sur des décisions politiques. Mais seulement pour la forme, alors.