14 juillet, Chasseron, cantiques à Dieu et fête nationale.
Levés aux alentours de 5 heures pour aller voir le soleil se lever au Chasseron (canton de Vaud, 1611m). En bas, il fait beau, presque doux. Petite marche rapide d'une bonne vingtaine de minutes pour nous retrouver à son sommet. Beaucoup de vent, là-haut, on ne regrette pas d'avoir emporté une petite laine. Un groupe de personnes qui sont venues pour la même chose que nous est là aussi.
5h51, le soleil se lève à peine. Dans le creux, à droite, on distingue le lac de Neuchâtel.
Une brume de chaleur empêche malheureusement de voir la chaîne des Alpes et le Mont Blanc au sud. On distingue son dôme, mais une légère déception est là. Une prochaine fois !
Une petite plante grasse d'altitude éclairée par le nouveau soleil. J'adore la lumière du matin.
Tout à coup, alors que le soleil a entièrement franchi la ligne d'horizon, des voix s'élèvent. Le petit groupe qui assistait en même temps que nous au lever du soleil commence à chanter. "Béni soit le seigneur", répété une dizaine de fois. Ils chantent bien, en choeur. Mais alors. Au sommet d'une montagne, à 6 heures, entendre les louanges au seigneur, cela ne me met guère de bonne humeur, surtout un jour de fête nationale laïque (ah oui, c'est vrai, nous n'étions pas en France...). En réponse à cette agression sur fond de prosélytisme, nous nous demandons s'il ne faudrait pas que nous prenions notre plus belle voix et que nous chantions la Marseillaise. Juste pour rire. Un pugilat au sommet du Chasseron à 6 heures du matin, ça aurait eu de la gueule.
Tant pis, nous redescendons, et les laissons tranquilles vaquer à leurs saines occupations.
5h51, le soleil se lève à peine. Dans le creux, à droite, on distingue le lac de Neuchâtel.
Une brume de chaleur empêche malheureusement de voir la chaîne des Alpes et le Mont Blanc au sud. On distingue son dôme, mais une légère déception est là. Une prochaine fois !
Une petite plante grasse d'altitude éclairée par le nouveau soleil. J'adore la lumière du matin.
Tout à coup, alors que le soleil a entièrement franchi la ligne d'horizon, des voix s'élèvent. Le petit groupe qui assistait en même temps que nous au lever du soleil commence à chanter. "Béni soit le seigneur", répété une dizaine de fois. Ils chantent bien, en choeur. Mais alors. Au sommet d'une montagne, à 6 heures, entendre les louanges au seigneur, cela ne me met guère de bonne humeur, surtout un jour de fête nationale laïque (ah oui, c'est vrai, nous n'étions pas en France...). En réponse à cette agression sur fond de prosélytisme, nous nous demandons s'il ne faudrait pas que nous prenions notre plus belle voix et que nous chantions la Marseillaise. Juste pour rire. Un pugilat au sommet du Chasseron à 6 heures du matin, ça aurait eu de la gueule.
Tant pis, nous redescendons, et les laissons tranquilles vaquer à leurs saines occupations.