9 juillet, départ.
Départ en vacances d'été. Trois ans que cela ne m'était pas arrivé. Vers l'est. Le temps s'est un peu éclairci après l'averse de la nuit et, de toutes manières, peu importe le temps, car il faut bien partir. On ne sait pas encore que c'est un soleil radieux (au grand dam des nappes phréatiques) qui nous accompagnera pendant ces trois semaines.
Le long de l'autoroute, juste après Paris, un TGV nous dépasse. Le temps de le photographier et je m'aperçois que j'ai raté un train quand je vois que la SNCF s'est dotée d'un nouveau logo. Normal après tout, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas regardé la télévision française. Et de constater qu'un site (bouh, tout en flash) avait été créé spécialement pour l'occasion et que toute l'identité (sonore et visuelle) de l'entreprise a été revue (même les annonces faites en gare, apparemment). Et de voir agréablement que le choix musical (Ghinzu, qui ne sont plus tout à fait des débutants) était fort bien trouvé (il faudra que je reparle de ce groupe belge un jour, tiens... Ahhh, The Dragster-Wave...). Et de voir une publicité plaisante à regarder mais qui aurait très bien convenu à Renault, EdF ou à Danone. Des grandes idées très générales et très bien-pensantes-corporate-humanistes-creuses et floues qui sont apparemment à la mode aujourd'hui. Bref, je m'égare, surtout que ça sent un peu le réchauffé, là.
Une averse glaciale nous cueille après Besançon. En moins de cinq minutes, le thermomètre extérieur de la voiture passe de 15°C à 7°C. Pour un 9 juillet, c'est un peu raide. Courage. Il en faut, surtout en constatant le nombre d'inconscients qui roulent sans phares alors que les trombes d'eau font croire que l'on se trouve en Inde au moment de la mousson.
Et les montagnes arrivent. Les sapins aussi. Mais vous vous doutez bien que les sapins, maintenant, cela ne me fait plus grand-chose... Mais les montagnes, par contre, si. Car, malgré ce que beaucoup de personnes croient, la Suède n'est pas un pays montagneux. Le Kebnekaise pointe seulement à 2111 mètres. On est toujours un peu surpris quand on entend des Suédois dire qu'ils vont faire du ski en France.
Et la Cluse et Mijoux juste avant la fin. Le Château de Joux (à gauche) se dresse toujours fièrement sur son pic rocheux. Le Fort Mahler, cette forteresse obsolète de 1850 de l'autre côté de la cluse, est là, toujours aussi laissé pour contre.
Bien arrivé. En territoire connu presque par coeur, mais avec un plaisir sans cesse renouvelé.
Le long de l'autoroute, juste après Paris, un TGV nous dépasse. Le temps de le photographier et je m'aperçois que j'ai raté un train quand je vois que la SNCF s'est dotée d'un nouveau logo. Normal après tout, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas regardé la télévision française. Et de constater qu'un site (bouh, tout en flash) avait été créé spécialement pour l'occasion et que toute l'identité (sonore et visuelle) de l'entreprise a été revue (même les annonces faites en gare, apparemment). Et de voir agréablement que le choix musical (Ghinzu, qui ne sont plus tout à fait des débutants) était fort bien trouvé (il faudra que je reparle de ce groupe belge un jour, tiens... Ahhh, The Dragster-Wave...). Et de voir une publicité plaisante à regarder mais qui aurait très bien convenu à Renault, EdF ou à Danone. Des grandes idées très générales et très bien-pensantes-corporate-humanistes-creuses et floues qui sont apparemment à la mode aujourd'hui. Bref, je m'égare, surtout que ça sent un peu le réchauffé, là.
Une averse glaciale nous cueille après Besançon. En moins de cinq minutes, le thermomètre extérieur de la voiture passe de 15°C à 7°C. Pour un 9 juillet, c'est un peu raide. Courage. Il en faut, surtout en constatant le nombre d'inconscients qui roulent sans phares alors que les trombes d'eau font croire que l'on se trouve en Inde au moment de la mousson.
Et les montagnes arrivent. Les sapins aussi. Mais vous vous doutez bien que les sapins, maintenant, cela ne me fait plus grand-chose... Mais les montagnes, par contre, si. Car, malgré ce que beaucoup de personnes croient, la Suède n'est pas un pays montagneux. Le Kebnekaise pointe seulement à 2111 mètres. On est toujours un peu surpris quand on entend des Suédois dire qu'ils vont faire du ski en France.
Et la Cluse et Mijoux juste avant la fin. Le Château de Joux (à gauche) se dresse toujours fièrement sur son pic rocheux. Le Fort Mahler, cette forteresse obsolète de 1850 de l'autre côté de la cluse, est là, toujours aussi laissé pour contre.
Bien arrivé. En territoire connu presque par coeur, mais avec un plaisir sans cesse renouvelé.