Le sacré du printemps.
J'en avais déjà un peu parlé l'année dernière, mais cette année c'est encore plus présent chez moi, sans doute à cause d'un hiver qui, s'il n'a pas été aussi rigoureux que ce qui avait été annoncé, a mis bien du temps à s'en aller.
L'influence des saisons. Ce conditionnement climatique qui ne me touchait que peu en France et qui ici en Suède, me fait faire prendre conscience que la nature, dans notre monde moderne, a encore son mot à dire. C'est un peu comme un retour aux sources, la vie en Suède. Elle vous fait vous rendre compte que, malgré les transports de marchandises par avion, malgré le meilleur isolement des maisons, la vie est ainsi faite, bercée par les saisons. La grise mine des magasins de fruits en hiver, le sourire des gens en été.
Au sortir de l'hiver, le jeu favori de bon nombre de Suédois est de rechercher tous les petits signes qui montrent qu'enfin, oui, le printemps est bien là. Un rituel dont on ne se lasse pas.
Parmi les choses qui ne trompent pas, il y a le retour des boeufs des Highlands dans Norra Djurgården. Et non, ce n'est pas l'automne, les feuilles mortes sont celles de l'année dernière, enfin libérées après six mois d'emprisonnement sous la neige.
On les appelle les Vårtecken. Les "signes du printemps". Les crocus sauvages du parterre situé à la fin de Vanadisvägen. Les trèfles apparaissant sous mes fenêtres, et les insectes qui vont avec. Les geais et les pies qui reviennent se battre sur les pelouses. Les fontaines que l'on redémarre. Le soleil qui tape sur les fenêtres à 5 heures du matin. Le bruit des tondeuses à gazon, l'odeur de l'herbe coupée. Les soirées qui se finissent dehors, les matchs de football improvisés au pied des bâtiments.
Répertoriés avec une certaine tendresse sur le site du SMHI, l'institut météorologique et hydrologique suédois. Ils en disent long, ces vårtecken.
L'influence des saisons. Ce conditionnement climatique qui ne me touchait que peu en France et qui ici en Suède, me fait faire prendre conscience que la nature, dans notre monde moderne, a encore son mot à dire. C'est un peu comme un retour aux sources, la vie en Suède. Elle vous fait vous rendre compte que, malgré les transports de marchandises par avion, malgré le meilleur isolement des maisons, la vie est ainsi faite, bercée par les saisons. La grise mine des magasins de fruits en hiver, le sourire des gens en été.
Au sortir de l'hiver, le jeu favori de bon nombre de Suédois est de rechercher tous les petits signes qui montrent qu'enfin, oui, le printemps est bien là. Un rituel dont on ne se lasse pas.
Parmi les choses qui ne trompent pas, il y a le retour des boeufs des Highlands dans Norra Djurgården. Et non, ce n'est pas l'automne, les feuilles mortes sont celles de l'année dernière, enfin libérées après six mois d'emprisonnement sous la neige.
On les appelle les Vårtecken. Les "signes du printemps". Les crocus sauvages du parterre situé à la fin de Vanadisvägen. Les trèfles apparaissant sous mes fenêtres, et les insectes qui vont avec. Les geais et les pies qui reviennent se battre sur les pelouses. Les fontaines que l'on redémarre. Le soleil qui tape sur les fenêtres à 5 heures du matin. Le bruit des tondeuses à gazon, l'odeur de l'herbe coupée. Les soirées qui se finissent dehors, les matchs de football improvisés au pied des bâtiments.
Répertoriés avec une certaine tendresse sur le site du SMHI, l'institut météorologique et hydrologique suédois. Ils en disent long, ces vårtecken.