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Carte postale suédoise: Wonderland.

22 mai 2007

Wonderland.

Elle avait assuré la première partie du concert de Sparklehorse que j'avais été voir en octobre 2006 à Stockholm, et m'avait tapé dans l'oreille. A l'époque je m'étais dit que je l'encouragerais en achetant son disque, histoire de mettre fin à mon abstinence musicale qui durait depuis plus de trois ans. Ma discothèque en salivait d'avance.

Et puis j'ai oublié, sans doute parce que les magasins de disques ne sont malheureusement pas très bien dotés à Stockholm, et que j'ai toujours préféré aller en magasin plutôt que sur Internet lorsqu'il s'agit d'acheter des disques.

C'est une pub passant actuellement à la télévision qui l'a faite revenir à mes oreilles (la honte, quand même). Wonderland, dont dix secondes sont utilisées dans "vos talents sont formidables le monde est merveilleux voyez comme nous aussi on peut faire des pubs à la Microsoft" version BASF (c'est un peu rageant tout de même, lorsqu'une chanson que vous aimez est martelée par une publicité aux heures de grande écoute). Bref, ni une ni deux, direction les disquaires du centre-ville.

Pochette de The bells of 1 2.

Sol Seppy, donc. La jolie Anglaise qui a vécu en Australie et a fait ses classes avec Sparklehorse et Radiohead en tournée, avec son premier album, The bells of 1 2. Mon premier disque depuis bientôt quatre ans. Je peux dire que je l'ai mérité, ce disque, puisque j'ai dû faire trois magasins avant de mettre enfin la main dessus.

Toujours la même magie. Cette voix éthérée qui vole sur des orchestrations simples. Wonderland, Slo fuzz, Human. On se croirait parfois dans La vie mode d'emploi, 3ème gauche. Parfois dans le peau d'un oiseau qui observe les humains de loin. J'aime ces univers de situation, cet extraordinaire de l'ordinaire. Ces chansons que l'on a envie d'écouter dans le train ou l'avion, la tête contre la vitre, à regarder les nuages...