Un départ qui passe en coup de vent. Dernière balade sous un ciel gris encombré, univers beau, venteux. Un temps à aller dans l'archipel, pour goûter à des vagues dont la Baltique se fait peu généreuse.
Je reviendrai, évidemment. Pour quelques jours, ou peut-être pour plus longtemps. On m'a dit plusieurs fois que je serai le bienvenu, que cela soit pour un logement, pour un travail, pour une association ou pour des conversations autour d'un verre sur Södermalm. Ces paroles qui font un petit quelque chose, ces paroles qui me disent que oui, j'ai réussi à me faire une place en Suède. Sans aide, sans nécessité, sans obligation géographique, sans aucun lien avec la Suède. Juste comme ça, par affection.
Mais détrompez-vous, hein, depuis mon retour, temps radieux sur la ville aux cent clochers. Même si cette fois-ci je ne passerai pas par la case "bureau de l'immigration", c'est à nouveau l'époque des grandes manoeuvres. Et la carte 12-25 va être rentabilisée, croyez-moi.