L'expatriation dans Libération.
Petit dossier (cinq articles liés disponibles en haut à droite de cette page) sur l'expatriation aujourd'hui dans Libération. Personnellement, et tout en me gardant d'une généralisation faite à l'ensemble de la sphère des expatriés (tous les cas et tous les pays sont différents), je le trouve assez fidèle à l'idée que je me fais du départ à l'étranger.
Un certain mélange d'étouffement, de recherche d'un environnement nouveau, de fatigue face à un pays et à un gouvernement qui me font parfois peur. D'envie de voir d'autres gens aussi. De voir un pays où, malgré des faiblesses au niveau de l'enseignement, la recherche est promue. De voir un pays des possibles. De voir un pays moins hiérarchisé, dont les postes importants ne sont pas tenus par des vieilles branches indéboulonnables. De voir un pays moins codifié et qui ne creuse pas sa propre tombe.
Tout en sachant que c'est peut-être temporaire, et que dans un certain temps j'aimerai peut-être moins la Suède.
Mine de rien, et sans les mettre en avant, je suis persuadé qu'il faudrait davantage écouter les expatriés. Car, même s'ils sont loin, ils suivent encore ce qu'il se passe dans leur pays. Ils voient son image à l'étranger. Ils peuvent comparer. Et donner peut-être à la France un juste reflet d'elle-même. Qui aime bien châtie bien, dit-on.
Enfin je retiens ce passage :
C'est vrai. Loin des yeux, près du coeur, la France.
Un certain mélange d'étouffement, de recherche d'un environnement nouveau, de fatigue face à un pays et à un gouvernement qui me font parfois peur. D'envie de voir d'autres gens aussi. De voir un pays où, malgré des faiblesses au niveau de l'enseignement, la recherche est promue. De voir un pays des possibles. De voir un pays moins hiérarchisé, dont les postes importants ne sont pas tenus par des vieilles branches indéboulonnables. De voir un pays moins codifié et qui ne creuse pas sa propre tombe.
Tout en sachant que c'est peut-être temporaire, et que dans un certain temps j'aimerai peut-être moins la Suède.
Mine de rien, et sans les mettre en avant, je suis persuadé qu'il faudrait davantage écouter les expatriés. Car, même s'ils sont loin, ils suivent encore ce qu'il se passe dans leur pays. Ils voient son image à l'étranger. Ils peuvent comparer. Et donner peut-être à la France un juste reflet d'elle-même. Qui aime bien châtie bien, dit-on.
Enfin je retiens ce passage :
Ça fait du bien de voir la France de loin, reconnaît Claire. Restée à Paris, je suis sûre que j'aurais voté non à la Constitution européenne pour tout un tas de raisons. Vu de Nouvelle-Zélande, les paramètres changent. En France, il y a des choses fabuleuses, comme la Sécu. Et la culture européenne est extraordinaire. A 19 000 kilomètres de distance, c'est beaucoup plus frappant.
C'est vrai. Loin des yeux, près du coeur, la France.