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Carte postale suédoise: Boys and girls.

18 octobre 2005

Boys and girls.

Un poster blanc et rose.

Lorsque j'étais arrivé dans ma colocation, j'étais resté un bon moment devant un poster accroché dans le salon. J'avais voulu le mettre en valeur dans un billet il y a longtemps. Je répare l'oubli rapidement.
For every girl who is tired of acting weak when she is strong, there is a boy tired of appearing strong when he feels vulnerable. For every boy who is burdened with the constant expectation of knowing everything, there is a girl tired of people not trusting her intelligence. For every girl who is tired of being called over-sensitive, there is a boy who fears to be gentle, to weep. For every boy for whom competition is the only way to prove his masculinity, there is a girl who is called unfeminine when she competes. For every girl who throws out her e-z-bake oven, there is a boy who wishes to find one. For every boy struggling not to let advertising dictate his desires, there is a girl facing the ad industry?s attacks on her self-esteem. For every girl who takes a step toward her liberation, there is a boy who finds the way to freedom a little easier.

(traduction très approximative et très indigeste)
Pour chaque fille qui en a assez de faire semblant d'être faible alors qu'elle est forte, il y a un garçon qui en a assez de paraître fort alors qu'il se sent vulnérable. Pour chaque garçon dont on s'attend à ce qu'il sache tout, il y a une fille qui en a assez des gens qui ne croient pas en son intelligence. Pour chaque fille qui est fatiguée d'être considérée comme hyper-émotionnelle, il y a un garçon qui a peur d'être doux et de pleurer. Pour chaque garçon pour qui la compétition est la seule manière de montrer sa virilité, il y a une fille que l'on traite de masculine lorsqu'elle fait du sport.Pour chaque fille qui se débarrasse de son four à gâteaux (NdB : un "e-z-bake oven (à prononcer "easy bake oven") est un mini-four que l'on offre généralement aux petites filles pour Noël, avec le fer à repasser en plastique et la dînette), il y a un garçon qui aimerait en trouver un. Pour chaque garçon qui lutte pour que la publicité ne dicte pas ses désirs, il y a une fille dont l'amour propre doit subir les attaques des publicitaires. Pour chaque fille qui fait un pas vers la libération, il y a un garçon qui trouve le chemin de la liberté un peu plus facile.

Le ton était alors donné. J'ai vraiment des colocataires formidables.

Rendons à César ce qui lui appartient, ce poster a été acheté chez Crimethinc, qui a repris (et un peu détourné de son sens original) un poème de Nancy R. Smith.