Le cri du désespoir.
Dans environ une heure et demie, comme tous les mardis, c'est le Lappkärrskriket. Une tradition ma foi fort sympathique qui se déroule sur l'ensemble de la cité étudiante dans laquelle j'habite.
Tous les mardis donc, à 22 heures, il faut crier ("kriket" en suédois). Mais attention, pas n'importe quel cri. Comme le dit la notice, "ne vous méprenez pas, ce n'est pas un cri joyeux, mais un hurlement primaire d'angoisse. C'est un moyen de canaliser votre frustration d'être un étudiant, sous la pression de toutes sortes d'obligations, alors qu'au même moment vous n'avez pas d'argent. Cette thérapie fonctionne puisqu'elle vous permet d'expulser vos tensions, mais également de vous apercevoir que vous n'êtes pas seul..."
Faites-vous plaisir, expulsez vous aussi vos tensions et hurlez, en prenant exemple sur ces charmantes personnes (.mp3). Et prenez du miel, parce que parfois le cri peut faire plusieurs fois le tour des immeubles et durer plus de dix minutes.
Le genre de bêtise teintée d'auto-dérision typiquement étudiante qui me fait bien rire. Et qui est plutôt absente en France, où le statut d'étudiant n'implique pas cet "esprit de corps" qui existe parfois ici.
Tous les mardis donc, à 22 heures, il faut crier ("kriket" en suédois). Mais attention, pas n'importe quel cri. Comme le dit la notice, "ne vous méprenez pas, ce n'est pas un cri joyeux, mais un hurlement primaire d'angoisse. C'est un moyen de canaliser votre frustration d'être un étudiant, sous la pression de toutes sortes d'obligations, alors qu'au même moment vous n'avez pas d'argent. Cette thérapie fonctionne puisqu'elle vous permet d'expulser vos tensions, mais également de vous apercevoir que vous n'êtes pas seul..."
Faites-vous plaisir, expulsez vous aussi vos tensions et hurlez, en prenant exemple sur ces charmantes personnes (.mp3). Et prenez du miel, parce que parfois le cri peut faire plusieurs fois le tour des immeubles et durer plus de dix minutes.
Le genre de bêtise teintée d'auto-dérision typiquement étudiante qui me fait bien rire. Et qui est plutôt absente en France, où le statut d'étudiant n'implique pas cet "esprit de corps" qui existe parfois ici.