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Carte postale suédoise: Billet type flashmob.

30 janvier 2006

Billet type flashmob.

Allez, un petit questionnaire de derrière les fagots, merci Olivier (dont je recommande encore fortement la lecture si vous ne le connaissez pas).

Donc il faut que j'écrive six faits aléatoires sur ma pomme. Attention, vous n'allez pas être déçus de la manoeuvre. Ah ah ah.


  1. À chaque fois que j'utilise un ordinateur en libre service (c'est-à-dire à l'instant même, dans une université, une bibliothèque, un café...), je prends un malin plaisir à déplacer la souris sur le côté gauche (en faisant bien attention à passer le fil derrière le moniteur) alors que je peux très bien utiliser une souris de la main droite. Histoire de montrer aux droitiers que tout est fait pour eux dans ce bas monde et qu'il est pénible de devoir sans cesse s'adapter à un environnement "hostile" (au hasard les portillons de métro à Stockholm dont la fente pour passer la carte est à droite, ce qui est pénible pour un gaucher). Vous remarquerez que c'est assez gentil, j'en connais d'autres qui changent la configuration du clavier puis se déconnectent, rendant ainsi presque impossible pour le prochain utilisateur la saisie de son identifiant et de son mot de passe. Pour terminer avec le côté geek, je suis assis dans une salle qui porte le numéro 404. Et quelqu'un a trouvé bon de rajouter, sous l'écriteau, "room not found".
  2. J'ai les yeux bleus (pourquoi donc croyez-vous que je sois allé en Suède ?) et je suis par conséquent très sensible à la lumière vive, et plus particulièrement (ne me demandez pas pourquoi) celle des tables de jardin blanches. Je ne sais quel est le génie qui a choisi cette couleur pour du mobilier qui est censé être exposé en plein soleil. Autant donc dire que si la table n'a pas de nappe ou de parasol, c'est le calvaire, vu que je déteste porter des lunettes de soleil. Mais j'imagine que ce problème n'est pas réservé aux seuls chanceux qui ont les yeux bleus...
  3. Quand j'étais petit, j'adorais les Lego. Et un jour, à un concours où il fallait deviner le nombre de briques composant une énorme statue, j'ai gagné le gros bateau pirate (source de fierté énorme, vous vous en doutez, je n'aurais jamais eu ce bateau autrement). Une semaine plus tard j'ai fait un autre concours et j'ai gagné le petit bateau pirate. À partir de ce moment je me suis rendu compte que j'avais une chance relativement incroyable à tous les jeux concours (chose que mon esprit cartésien réfute encore, évidemment). Alors, pêle-mêle, j'ai gagné des casquettes, des livres, des crèmes solaires (si si, et pas qu'un peu), des voitures en miniature (je ne me souviens même plus avoir participé à quelconque jeu à ce niveau), une marionnette en porcelaine (pas de ma faute si je n'ai pas gagné le premier prix)... Il n'y a qu'aux jeux d'argent que je ne joue jamais, mes notions de mathématiques ont malheureusement pris le dessus et ont constaté que l'espérance de gain était sacrément négative.
  4. Une fois, vers huit ans, je me suis électrocuté en voulant mettre un minuteur au niveau de l'éclairage du petit aquarium de la maison, voulant simuler ainsi le jour et la nuit. J'ai dû toucher deux picots en métal d'une manière innapropriée. Bref. Ma tête a tourné pendant un bon moment, une sensation incroyablement désagréable qui m'a fait dire que je n'étudierai pas énormément la physique. Perdu.
  5. Quand il s'agissait d'aller acheter du pain (ou des gâteaux !) à la boulangerie quand j'étais petit, ma hantise était de n'être pas assez grand pour dépasser le comptoir de la boulangerie. Il arrivait que la vendeuse ne me voie pas et passe au client suivant, souvent une petite vieille tellement contente d'être servie qu'elle ne disait même pas que j'étais avant elle. C'est sans doute de là que vient ma haine ordinaire (sic) pour les petites vieilles dans les magasins. Mais c'est une autre histoire.
  6. Je sais imiter le chameau qui blatère. Mais vous, personnes qui me connaissez pour de vrai, n'essayez même pas de me le demander.

Étonnant, non ?