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Carte postale suédoise: The Norwegianest Boy Alive.

15 février 2010

The Norwegianest Boy Alive.

Illustration du fait que depuis que je suis parti de Stockholm, je supporte de moins en moins le froid humide de Paris, cela fait maintenant trois jours que je tiens une bonne grippe des familles (température qui a atteint un maximum de 40.1°C), grippe qui a tutoyé son paroxysme la nuit dernière, puisque j'ai à peine pu marcher pour aller remplir la bouteille d'eau que j'avais vidée. Bref.

Tout ça pour dire que, même si avoir un poil de fièvre peut être sympa  [1], il  ne m'est jamais arrivé d'autant désirer le printemps. Les footings autour de l'île Saint-Louis, les cerisiers du Japon, les premiers verres en terrasse, les pommiers en fleurs, les matches de foot entre amis le soir. Pour résumer, ça ressemble à peu près au clip de Misread, ce dont j'ai envie, là, maintenant.

En parlant des Kings of Convenience, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que le Bergenois le plus doué de sa génération - Erlend Øye - est en ce moment très à la mode. Tous mes amis écoutent The Whitest Boy Alive - ils ont bon goût -, et Rules est en tête de rayon à la Fnac des Halles alors que l'album est sorti il y a maintenant un an.

Je l'avais vu une fois à Stockholm, lors de la sortie de Dreams, en juin 2006. On découvrait Burning (tiens, exhumée de mon disque dur, une petite vidéo [.mpg, 5Mo, clic droit, enregistrer sous] prise avec mon vieux numérique, donc vous excuserez la mauvaise qualité et les tremblements). J'étais fan du batteur, complètement lymphatique, avec sa casquette façon Looping dans l'Agence tous risques.

C'était avant qu'Øye ne commence à faire son Erlend au milieu du concert. Un peu comme à la fin de Misread, la température commençant à grimper, il alors a commencé à sautiller dans tous les coins, me donnant envie de le filmer [.mpg] plutôt que de me concentrer sur le centre de la scène.



Tiens sinon j'ai exulté en découvrant que dans Guitar Hero, je pouvais télécharger le Canon de Pachelbel joué dans la vidéo qui a dû faire vingt fois le tour de la planète si ce n'est plus. Et bien, c'est pas de la tarte. D'ailleurs au passage, je suis toujours aussi fan de la séquence en harmoniques à partir de 3'51.


Ah et puis tiens, pour la route, tant que j'y suis - j'aime les billets sans queue ni tête qui n'en finissent pas -, je vous laisse admirer ce qui est sans conteste la pochette de disque la plus inappropriée de tous les temps.



Bref, tout ça pour dire que cloué au lit durant tout le week-end, c'était bien la peine de se faire vacciner. 


[1] J'aime assez sentir mon cerveau qui va plus vite lorsque j'ai un (tout petit) peu de fièvre, lorsque les associations d'idées vont plus vite, etc.