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Carte postale suédoise: Heureux.

16 mai 2005

Heureux.

J'en ai parlé souvent sur ce carnet, du manque de lumière de l'hiver. J'avais souvent répété que, finalement, c'était ce dont j'avais le plus souffert, loin devant les températures un peu fraîches. Ne pas voir le soleil et devoir se contenter de sa faible lumière derrière les nuages seulement 5 heures par jour, j'avoue que cela a été plus difficile que prévu.

Maintenant, tout est différent. Le ciel n'est vraiment noir qu'aux alentours de 23h00. Un noir qu'il perd très vite, vers 2h20. Le soleil ne descend en effet que très peu sous l'horizon, donc la nuit n'est plus tout à fait noire. Alors, lorsque l'on se réveille dans la nuit et que l'on regarde par la fenêtre, on n'est plus très sûr de l'heure qu'il est. 4 heures ? 9 heures ? Aucune différence. Même chose le soir. Les discussions s'éternisent, on traîne dans la rue. Sensation étrange lorsqu'il fait grand jour et que l'on est seul dans la rue, sans voitures ni piétons car il est très tard. On croit que la ville nous appartient, on entend seulement les oiseaux qui n'en finissent plus de chanter.


Rien à voir mais depuis deux heures j'ai un nouvel appartement dans Stockholm intra-muros (enfin !), le contrat restant à signer ce jeudi. Quelques sueurs froides et coups de coudes, j'ai bien cru à un moment que le 15 juin je dormirais sous les ponts. Le compteur monte donc encore d'un cran. En deux ans et demi, j'aurai déménagé six fois, donc trois fois tout seul et sans voiture. Comme quoi, on peut en faire des choses sans voiture et avec le métro...