Jitterbug, Lindy Hop et fou rire.
Strandvägen, 17 heures. Manifestement mon temps de pose n'était pas assez long.
Cela fait maintenant un peu plus d'un mois que, comme promis, je me suis mis à la danse. Je ne sais pas quelle mouche m'a piqué, mais sur les conseils d'une amie j'ai toqué à la porte d'un club de danse plutôt rétro, le Chicago, sur Hornsgatan, l'une des rues les plus bouchonnées de Stockholm. Professeurs un peu renommés, ambiance bon enfant et accueil chaleureux m'attendaient.
Il n'y a pas à dire, Stockholm est une ville où l'on danse beaucoup. Même si, comme dans de nombreuses villes, les danses latines tiennent le haut du pavé (salsa en tête), on y trouve de tout. Et en l'occurrence du swing (en), danse très amusante (très fatigante aussi) qui a un style certain.
Quelle idée de choisir une danse inventée dans les années vingt ? Je ne sais pas trop. Toujours est-il que l'on rencontre à l'occasion des personnes de tous horizons, des personnes de 65 ans comme des personnes de 18 ans. Des gens qui rient en vous écoutant parler suédois, des gens qui vous disent "pardon si je ne danse pas très bien, c'est la première fois pour moi", des personnes qui vous regardent dans les yeux et d'autres qui fuient, et d'autres personnes qui, lorsqu'il faut changer de partenaire, vous quittent en vous disant "merci" (en français dans le texte).
Une sacrée trouvaille socialisante, cette affaire.