Pierre Corneille, un quadricentenaire à ne pas oublier.
Le 6 juin 2006, on fêtera les quatre cents ans de la naissance de Pierre Corneille. Non, pas le jeune chanteur à succès (devinez qui tombe premier lorsque l'on effectue la recherche ?). Je parle bien sûr du dramaturge, grand rival de Racine en son temps.
Corneille, c'est un nom qui a toujours été important pour moi. Il marque mon entrée au lycée. Le lycée Corneille, ancien Collège des Jésuites, dans lequel le dramaturge effectua sa scolarité avant de poursuivre des études de droit. Des bâtiments magnifiques du XVIIème siècle qui ont une âme (photos à venir) et qui ont accueilli nombre de personnalités normandes (Guy de Maupassant, Gustave Flaubert, André Maurois, Camille Corot, Marcel Dupré, Hector Malot, Eugène Delacroix, mais aussi Henri Bernardin de Saint-Pierre ou Théodore Monod... Bref, je m'égare).
Septembre 1997. Entrée en classe de seconde. Enseignants impressionnants, ambiance feutrée. Corneille habite ces murs, c'est évident. Le programme de français est donc bâti en conséquence. Et c'est sans doute à cette période-là que m'est venu cet amour pour les livres. Et ma première visite au théâtre. Le Cid de Corneille, évidemment. "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". "Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années". " O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant tant vécu que pour cette infamie ?". De jolies phrases, tout de même. J'étais fier de mon lycée. Et conspuais les Phèdre et autres Britannicus. Une époque révolue, tout ça.
On a même dérivé de son nom un adjectif, "cornélien", qui met bien en lumière la complexité de ses pièces et les choix délicats que ses personnages avaient souvent à faire. Un mot que j'adore employer.
Plus le temps passe et plus je me dis que Rouen et son environnement culturel méritent mieux. Bien mieux que tout ce que ses maires successifs lui servent depuis la fin de la guerre.
Corneille, c'est un nom qui a toujours été important pour moi. Il marque mon entrée au lycée. Le lycée Corneille, ancien Collège des Jésuites, dans lequel le dramaturge effectua sa scolarité avant de poursuivre des études de droit. Des bâtiments magnifiques du XVIIème siècle qui ont une âme (photos à venir) et qui ont accueilli nombre de personnalités normandes (Guy de Maupassant, Gustave Flaubert, André Maurois, Camille Corot, Marcel Dupré, Hector Malot, Eugène Delacroix, mais aussi Henri Bernardin de Saint-Pierre ou Théodore Monod... Bref, je m'égare).
Septembre 1997. Entrée en classe de seconde. Enseignants impressionnants, ambiance feutrée. Corneille habite ces murs, c'est évident. Le programme de français est donc bâti en conséquence. Et c'est sans doute à cette période-là que m'est venu cet amour pour les livres. Et ma première visite au théâtre. Le Cid de Corneille, évidemment. "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". "Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années". " O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant tant vécu que pour cette infamie ?". De jolies phrases, tout de même. J'étais fier de mon lycée. Et conspuais les Phèdre et autres Britannicus. Une époque révolue, tout ça.
On a même dérivé de son nom un adjectif, "cornélien", qui met bien en lumière la complexité de ses pièces et les choix délicats que ses personnages avaient souvent à faire. Un mot que j'adore employer.
Plus le temps passe et plus je me dis que Rouen et son environnement culturel méritent mieux. Bien mieux que tout ce que ses maires successifs lui servent depuis la fin de la guerre.