Mais qui est Ernesto Guerra ?
Toutes les personnes qui ont habité Stockholm le connaissent. Ou tout du moins connaissent son nom. Ernesto Guerra. Cependant, rares sont celles à l'avoir vu ou à savoir vraiment qui il est.
Que ce soit sur Götgatan (photos du haut), Medborgarplatsen (en bas à gauche) ou sur une poubelle de Stureplan, il est partout.
Ernesto Guerra est une personne particulière. Un écrivain. Un peu fêlé. Et à sa manière, il participe à la vie culturelle de Stockholm. Sa contribution ? Un happening permanent se résumant au collage quotidien d'une centaine de petites affichettes sur lesquelles figure son nom. Rien d'autre. Il dit que le fait que les gens savent son nom le fait vivre.
Alors il a tout de même une idée derrière la tête, le bougre. Un nom sans aucune autre référence, ça intrigue et ça pousse à faire des recherches. Alors quand les gens le voient pour de vrai en train de placarder, ils vont lui parler, à lui qui a quitté la Colombie en 1988 en tant que réfugié politique pour arriver dans la tristesse à Stockholm. Mettre son nom partout, c'était en quelque sorte se faire sa place dans la société, prendre une revanche. Et à l'heure d'Internet, les moteurs de recherche ont favorisé l'émergence de son site, un bon ambassadeur pour la vente de ses livres.
Finalement Ernesto Guerra, c'est un blogueur du monde réel. Au milieu de l'anonymat général, il a voulu se faire un nom en occupant l'espace.
Que ce soit sur Götgatan (photos du haut), Medborgarplatsen (en bas à gauche) ou sur une poubelle de Stureplan, il est partout.
Ernesto Guerra est une personne particulière. Un écrivain. Un peu fêlé. Et à sa manière, il participe à la vie culturelle de Stockholm. Sa contribution ? Un happening permanent se résumant au collage quotidien d'une centaine de petites affichettes sur lesquelles figure son nom. Rien d'autre. Il dit que le fait que les gens savent son nom le fait vivre.
Alors il a tout de même une idée derrière la tête, le bougre. Un nom sans aucune autre référence, ça intrigue et ça pousse à faire des recherches. Alors quand les gens le voient pour de vrai en train de placarder, ils vont lui parler, à lui qui a quitté la Colombie en 1988 en tant que réfugié politique pour arriver dans la tristesse à Stockholm. Mettre son nom partout, c'était en quelque sorte se faire sa place dans la société, prendre une revanche. Et à l'heure d'Internet, les moteurs de recherche ont favorisé l'émergence de son site, un bon ambassadeur pour la vente de ses livres.
Finalement Ernesto Guerra, c'est un blogueur du monde réel. Au milieu de l'anonymat général, il a voulu se faire un nom en occupant l'espace.