Balades.
Lars Forssell, En Fransman i Stockholm (extrait), 1957. Musique originale de Henri Salvador, Le gars de Rochechouart.
Le soleil ayant fait une apparition aussi surprenante qu'agréable en ce samedi, toute la ville s'est retrouvée dehors pour en profiter, en attendant la neige (qui à mon avis sera plus précoce que l'année dernière).
Un petit 5°C vivifiant, on peut se laisser aller à s'asseoir sur les marches de Kungsträdgården, pencher la tête en arrière, et boire le soleil. Ce soleil qui demain se couchera à 16h, sonnant le véritable début de l'hiver, cet hiver long et sombre qui s'éveillera seulement lors de la Sainte-Lucie.
On passe sa vie à voir de jolies photos artistiques dont on ignore complètement où elles ont été prises. Et lorsqu'il s'agit de sa ville natale, dans un pays étranger, dans une rue où je suis peut-être le seul à connaître le nom de la ville et de la rue, on a un petit pincement lorsqu'elle nous surprend au détour d'une rue, à un moment où l'on ne s'y attendait pas. On n'est plus tout à fait à l'étranger, sur le moment, j'ai même lâché un mot de français, chose qui ne m'arrive jamais. La rue du Gros-Horloge, à Rouen, au temps où elle n'était pas encore piétonne. Me demande bien qui peut acheter ça.