La vie mode d'emploi.
A l'heure où il se peut que je ne sois plus forcément dans mon appartement actuel pour beaucoup de temps encore, j'avais envie de parler un peu de mon voisin du dessus, même s'il me semble que j'ai déjà eu l'occasion de le faire ça et là sur ce carnet.
Alors, mon voisin du dessus...
Ah, mon voisin du dessus. Je pourrais presque écrire un roman sur lui. Il est à peu près ce que l'on pourrait appeler un cinglé. Complet.
Tout d'abord parce qu'il joue de la flûte à bec. Oui, en plastique, avec le son délicieux qui va avec. Et le problème, c'est qu'il joue de tout. Absolument de tout. De l'air de la Reine de la nuit à Que je t'aime, en passant par La vie en rose et We are the champions. Souvent il met le disque, et joue par-dessus. Techniquement il se débrouille, mais c'est tout à fait horripilant à l'oreille. Et dès qu'il a un peu de temps, il joue. Été comme hiver, il fait ça depuis que sa copine est partie.
C'est un hyper-émotif à tendance dépressive, aussi. Il y a un an environ, alors que je jouais un piano [1], il a frappé à la porte. Surpris et me demandant alors si je faisais trop de bruit, j'ai ouvert et suis tombé sur lui qui m'a dit, d'une voix tremblante : "c'est beau ce que vous jouez". Puis il s'est mis à pleurer. Autant dire que ça m'a coupé net l'envie de jouer.
D'ailleurs, il reste souvent enfermé dehors sur son palier. Ces portes d'entrée qui ne s'ouvrent qu'avec la clé et qui ne sont manifestement pas faites pour lui. Une fois il s'est même démis l'épaule en tentant d'enfoncer sa porte qui s'était refermée alors qu'il avait encore oublié ses clés en sortant les poubelles.
Bref, on aimerait pouvoir l'aider, sans trop savoir quoi faire cependant. Heureusement que son appartement n'a pas le gaz en tout cas, hein.
Sol Seppy, Human. Découverte en octobre 2006 à Stockholm, redécouverte en mai 2007.
Je pourrais parler de ma voisine franco-espagnole, celle qui est adorable mais dont les tuyaux n'étaient pas étanches et ont eu la mauvaise idée de s'épandre sur le mur de mon salon, qui porte depuis une belle cloque qu'il faudra un jour réparer.
Il y a aussi ces après-midis d'été, au cours desquels tout le monde ouvre ses fenêtres et commence à jouer de la musique. Car oui, c'est un immeuble de musiciens, qui donnent tous sur la cour. Une chanteuse soprano a cinquième, en face. Un violoniste au troisième. Un autre pianiste au premier. Parfois, lorsque l'on joue au même moment, on se répond ou l'on tente de jouer quelques notes ensemble. On se croirait alors dans un film juif.
Et le chat de la voisine du rez-de-chaussée, qui se prélasse à longueur de journée dans la cour et qui me réclame des caresses chaque soir, lorsque je rentre du boulot [2].
[1] Du Grieg - que je massacrais, autant le dire tout de suite.
[2] A propos d'animaux, je ne sais plus si je vous avais dit, mais un des deux poissons qui m'avaient été donnés est mort il y a quelque temps suite à un déplacement de centre de gravité qui le faisait flotter sur le ventre. Un problème de vessie natatoire, paraît-il.
Alors, mon voisin du dessus...
Ah, mon voisin du dessus. Je pourrais presque écrire un roman sur lui. Il est à peu près ce que l'on pourrait appeler un cinglé. Complet.
Tout d'abord parce qu'il joue de la flûte à bec. Oui, en plastique, avec le son délicieux qui va avec. Et le problème, c'est qu'il joue de tout. Absolument de tout. De l'air de la Reine de la nuit à Que je t'aime, en passant par La vie en rose et We are the champions. Souvent il met le disque, et joue par-dessus. Techniquement il se débrouille, mais c'est tout à fait horripilant à l'oreille. Et dès qu'il a un peu de temps, il joue. Été comme hiver, il fait ça depuis que sa copine est partie.
C'est un hyper-émotif à tendance dépressive, aussi. Il y a un an environ, alors que je jouais un piano [1], il a frappé à la porte. Surpris et me demandant alors si je faisais trop de bruit, j'ai ouvert et suis tombé sur lui qui m'a dit, d'une voix tremblante : "c'est beau ce que vous jouez". Puis il s'est mis à pleurer. Autant dire que ça m'a coupé net l'envie de jouer.
D'ailleurs, il reste souvent enfermé dehors sur son palier. Ces portes d'entrée qui ne s'ouvrent qu'avec la clé et qui ne sont manifestement pas faites pour lui. Une fois il s'est même démis l'épaule en tentant d'enfoncer sa porte qui s'était refermée alors qu'il avait encore oublié ses clés en sortant les poubelles.
Bref, on aimerait pouvoir l'aider, sans trop savoir quoi faire cependant. Heureusement que son appartement n'a pas le gaz en tout cas, hein.
Sol Seppy, Human. Découverte en octobre 2006 à Stockholm, redécouverte en mai 2007.
Je pourrais parler de ma voisine franco-espagnole, celle qui est adorable mais dont les tuyaux n'étaient pas étanches et ont eu la mauvaise idée de s'épandre sur le mur de mon salon, qui porte depuis une belle cloque qu'il faudra un jour réparer.
Il y a aussi ces après-midis d'été, au cours desquels tout le monde ouvre ses fenêtres et commence à jouer de la musique. Car oui, c'est un immeuble de musiciens, qui donnent tous sur la cour. Une chanteuse soprano a cinquième, en face. Un violoniste au troisième. Un autre pianiste au premier. Parfois, lorsque l'on joue au même moment, on se répond ou l'on tente de jouer quelques notes ensemble. On se croirait alors dans un film juif.
Et le chat de la voisine du rez-de-chaussée, qui se prélasse à longueur de journée dans la cour et qui me réclame des caresses chaque soir, lorsque je rentre du boulot [2].
[1] Du Grieg - que je massacrais, autant le dire tout de suite.
[2] A propos d'animaux, je ne sais plus si je vous avais dit, mais un des deux poissons qui m'avaient été donnés est mort il y a quelque temps suite à un déplacement de centre de gravité qui le faisait flotter sur le ventre. Un problème de vessie natatoire, paraît-il.