free web stats
Carte postale suédoise: décembre 2008

9 décembre 2008

Tsoiiiiiiiiinn.

En ce moment passe à la télévision une publicité dont la chute est... comment dire... enfin franchement, quoi.

6 décembre 2008

Radotages.

En ce moment, les hasards me font revenir quelques années en arrière, et j'aime bien.

Un vieil ami de lycée que je croise par hasard rue de Rivoli et avec lequel je bois un verre, en reparlant de Rouen et de ce que sont devenus les autres. Un ancien copain de prépa que je rencontre lors d'une soirée organisée par un ami. Un autre que je croise sur un quai de Saint-Lazare. Tous ont eu des trajectoires différentes, et c'est avec plaisir que l'on constate les uns les autres, en se revoyant, que l'on a mûri et appris, eu des expériences et vécu des aléas différents. Il est agrégé de mathématiques et enseigne en lycée. Il a fait l'école hôtelière et travaille dans un grand restaurant. Il fait de la recherche fondamentale.

Ce week-end, ce sont deux anciennes colocataires de Stockholm qui viennent chez moi. La première fois que je vais faire découvrir Paris à des personnes qui ne sont jamais venues en France, ça promet. En deux jours, il va y avoir du sport. Quand je vous disais, que mes week-ends étaient chargés. Peut-être l'occasion de monter en haut de la Tour Eiffel pour la première fois de ma vie, qui sait...

4 décembre 2008

Flytta hemifrån.

svd.se - Quelques graphiques [sv] intéressants sur l'évolution de l'âge moyen de départ du domicile parental.

Un âge de départ de plus en plus tardif, et davantage repoussé dans les grandes villes qu'à la campagne. Les filles partent en moyenne plus tôt que les garçons. Les jeunes dont au moins l'un des parents est né à l'étranger partent plus tard.

Je suis parti à 20 ans. Pile dans la moyenne.

3 décembre 2008

Horoscope.

La semaine dernière, on m'a fait suivre une formation professionnelle destinée à mieux "exploiter les non-préférences" liées à mon "profil psychologique", et à trouver mon "mode de leadership". On y parlait de Jung, de MBTI, de coaching, d'optimistation, tout ça.

Sans grande surprise, et comme lors des tests que j'avais pu effectuer il y a quelques années, il s'avère que, dans le petit pays du Bouchenois, j'ai un profil psychologique de type ENFJ. Caractère à sentiment extraverti avec intuition introvertie.
Vu comme ça, ça fait peur.


Des buts élevés, parfois irréalistes.
Une tendance à négliger la réalité des faits.
Traduit souvent "ce qui est" par "ce qui pourrait peut-être être".
Remarque les non-dits et donne un sens à ce qui émerge à travers des contextes variés.
Très grande capacité d'empathie qui lui fait aisément percevoir les besoins et les motivations des autres.
Si convaincu de ses idées qu'il comprend mal que d'autres puissent s'y opposer. Peut alors être blessé et a tendance à se blâmer pour n'avoir pas su s'y prendre.
Prend volontiers un rôle d'animateur ou de porte-parole, ayant une grande facilité d'expression. A cependant tendance à prendre parfois trop de place, à parler trop longtemps ou hors de propos.
S'investit fortement dans les relations qu'il entretient avec les autres qu'il a parfois tendance à idéaliser.
Aime construire des ponts entre les gens par l'empathie et la clarification de questions plus profondes.
A une crainte des conflits qui peut l'amener à escamoter les problèmes.
Aime à unifier des personnes différentes et à aider les individus à réaliser leur potentiel.
(attention tenez-vous bien) Leader charismatique naturel dont la facilité à comprendre son entourage lui permet d'exercer une influence considérable.
Peut avoir des difficultés à recevoir la critique, qu'ils prend pour une remise en cause personnelle et l'amène alors à se déprécier.

Alors oui, tous ces tests, parfois, c'est un peu comme l'horoscope. Chaque description est suffisamment vague et empathique que tout le monde s'y retrouve plus ou moins. Mais je suis surpris que l'on m'ait donné ce profil à chaque fois que j'ai fait des tests similaires (avec une tendance amusante, puisque l'introversion de ma jeunesse s'est transformée, avec l'entrée dans le monde du travail, en extraversion). Et surpris que, finalement, je m'y retrouve assez.

Donc, au programme pour les dix prochaines années, optimiser mes non-préférences, c'est à dire raisonner de manière plus systématique et moins intuitive, apprendre à gérer les conflits de manière plus factuelle et constructive, reconnaître les limites des gens, cesser de me critiquer et écouter attentivement les informations objectives contenues dans la critique faite par d'autres, être parfois plus terre-à-terre, m'intéresser davantage au "quoi" qu'au "comment".

Pfiou.