free web stats
Carte postale suédoise: octobre 2008

28 octobre 2008

A côté de la plaque.

MAM s'occupe :
Elle a accepté qu'un numéro de département figure obligatoirement sur les futures plaques. La ministre a précisé que le propriétaire du véhicule serait libre de choisir le numéro du département "avec lequel il ressent les attaches les plus fortes".


En France, on a des politiques qui savent prendre des décisions importantes et courageuses, pas à dire. Entre ça et les caméras des stades de football qui vont servir à débusquer les outrages à l'hymne national, on ne peut que constater que le ministère de l'Intérieur tient décidément le bon bout. Et que la France sait se mobiliser pour des causes de premier ordre, en apportant la voix contestataire qui saura faire plier les politiques.

Alors, à votre avis, quel sera le département le plus populaire (rapporté à sa population réelle, bien entendu) ? Je vote pour le 29.

Le coup de la panne.

Depuis le temps que je dis que ne pas regarder la télé, ça n'a pas que des inconvénients.

27 octobre 2008

Arrêtons les clowneries.

En ce moment, lorsque je n'arrive pas à dormir, je m'assieds au piano et joue Clowns de Kabalevski comme un débile, en essayant d'aller le plus vite possible. Des fois le fouillis est tel que mes doigts dérapent et créent des sons complètement discordants, j'aime bien.

Ah oui, j'ai oublié de vous dire que l'année dernière, pour marquer le début de ma crise de la cinquantaine vingt-cinquaine, j'ai acheté un piano et pris des cours (l'épisode de la chaîne hi-fi NAD et ses enceintes Triangle, ainsi que le Nikon D300, ça sera pour une autre fois). Pour fêter les 1 an, je vous ferai peut-être une compil', ça pourrait être rigolo.

26 octobre 2008

Jonglage.

Jonglage

25 octobre 2008

Sondage.

Est-ce que vous aussi, vous épluchez le dessus des champignons avant de les cuire ? Ou bien les lavez-vous simplement ?

Parce qu'en me regardant faire hier soir, on m'a encore dit que j'avais de drôles d'habitudes, alors je commence sérieusement à me poser des questions existentielles.

Rien ne se perd...

Amoncellement

Un énième article sur la crise :

Bourses : 25 000 milliards de dollards [sic] partis en fumée


Des fois je me dis que de simples cours de thermodynamique ou de chimie pourraient énormément éclairer tout ce que l'on peut lire ici ou là à propos de la situation économique actuelle, et faire comprendre que non, baisse des bourses ne signifie pas "défaite pour tout le monde".

Nous vivons dans un système fermé à ressources finies, et son contenu ne peut tout simplement pas indéfiniment croître. Il y a donc, à un moment donné, forcément des gagnants et des perdants. Ce qui est parti de la poche de l'un ne disparaît pas mais atterrit forcément dans celle de l'autre qui connaîtra alors une croissance qui pour l'instant ne s'est pas encore manifestée. Il y a les marchands de parapluies et les marchands de glaces, et ils ne sont simplement pas heureux au même moment. Il y a ceux qui achètent au plus haut et font une perte qui profitera à celui qui achète au plus bas. Il y a des pans d'activité qui se développent au détriment des autres. Il y a l'humanité qui se développe au détriment de... enfin bref.

Au poker, il y a toujours un gagnant et des perdants. La seule incertitude se situe au niveau de l'écart entre les gains des uns et les pertes des autres.

22 octobre 2008

Billet bien tempéré.

Fontaine

L'autre jour, une amie m'a envoyé une étude d'un universitaire un peu allumé [1] qui cherche à démontrer qu'il existe un complot destiné à persuader le monde entier que J.S. Bach est le plus grand compositeur de musique classique de tous les temps, en comparant sa réelle importance historique à celle d'un autre baroque, Vivaldi (eeeeeeeet oui).

Dans les grandes lignes (enfin, en sautant les petites lignes, en fait), le constat est le suivant :
- Dans les encyclopédies, on consacre en moyenne 9 fois plus de texte à Bach qu'à Vivaldi.
- Bach est aujourd'hui l'objet d'une véritable "idôlatrie", et est souvent considéré comme un monument qu'il est interdit de déboulonner [2].
- On prête à Bach énormément de "sens cachés" (numérologie, modernité) qui donnent à sa musique une "aura" dont aucun autre compositeur ne bénéficie.

Alors que :
- En son temps, Bach était quasiment inconnu hors d'Allemagne, tandis que Vivaldi était connu dans toute l'Europe.
- L'œuvre de Bach était presque exclusivement stockée dans une unique bibliothèque allemande, alors que celle de Vivaldi a été retranscrite de nombreuses fois.
- Vivaldi a inventé énormément de nouvelles formes musicales (concerto pour soliste...), alors que Bach a en son temps été jugé comme terriblement conservateur.
- Bach est soupçonné de nombreux plagiats.

... Donc rien n'explique facilement que Bach soit aujourd'hui plus célébré que Vivaldi.

Et les résultats de l'enquête :
- Une importante activité de musicographie allemande au XIXe en Allemagne a favorisé les baroques allemands par rapport aux italiens (la discipline n'existant pas en Italie).
- L'importance de la religion dans la musique de Bach lui attire automatiquement les louanges des personnes sensibles à la religion.
- Vivaldi ne correspond plus aux critères "d'intellectualité" exigée de nos jours par les amateurs de musique classique qui sont les chantres d'une philosophie anti-hédoniste, l'appréciation de la musique passant maintenant davantage par l'intellect que par le plaisir pur.
- Les combinaisons intellectuelles ont davantage de poids dans l'histoire que l'expression musicale seule.


Et si c'était tout simplement parce que les goûts musicaux d'une époque ne sont pas ceux d'une autre ? Combien de peintres, de musiciens ou d'écrivains complètement inconnus de leur vivant, et encensés aujourd'hui ?


Comme je suis terriblement influençable, je tiens à dire que préfère largement Bach à Vivaldi. Et que j'adore les exégèses débiles, un peu frustrées et pas du tout partisanes.


[1] Et oui, c'est malheureux, mes amis ont davantage tendance à m'envoyer des textes d'universitaires allumés plutôt que des bonnes blagues de cul ou vidéos à la con. Faut-il en déduire que je donne l'impression d'être un affreux sinistre vouant une adoration au touchement intellectuel ?

[2] Je me souviens d'un article paru dans les Inrocks vers 2001, et dans lequel on disait que Beck était devenu une espèce d'icône que l'on n'avait plus le droit de ne pas aimer, quelqu'un de tellement parfait qu'il en était inattaquable, un monument que l'on n'avait peut-être même pas écouté mais que l'on devait obligatoirement mettre dans sa playlist sous peine d'être un ringard, et que ça en devenait terriblement agaçant (une espèce de réputation qui précède le succès, donc). Ça m'avait fait rire car c'était à l'époque assez vrai, en fait.

20 octobre 2008

Och Ramlösa blir vin.

Viaduc d'Austerlitz
Dans cet article je vais parler de tunnels, mais je n'avais à ma disposition qu'un pont, alors on fera comme si.

Durant les années lycée, alors que la guerre faisait rage au sein des amateurs de britpop, on aimait les longues chansons. On aimait dire que sa chanson préférée de Pulp était le lénifiant This is hardcore (alors que Pulp a fait tant d'autres bijoux...), car son format ne l'autorisait pas à passer à la radio, car elle ne sortait pas en CD 2 titres, et car elle montrait qu'on avait acheté l'album complet, objet de culte des happy fews qui ne connaissaient à l'époque pas le mot mp3.






Pulp - This is hardcore.

On faisait semblant d'aimer All around the world d'Oasis et ses 9min20, alors que 1997 avait pourtant accouché de bien d'autres monuments à géométrie plus variable, éloignés de ces chansons si longues qu'il était difficile d'en retenir le refrain, si tant est qu'il existe.

Plus tard, on se damnait - avec raison - pour que l'intro ultra longue du bootleg de Life in a glasshouse dure un peu plus longtemps. J'aime bien les longs tunnels. Des fois on aimerait ne pas en sortir.



Demain midi j'organise un déjeuner avec quatre Français suédophones et six Suédois, qui tous travaillent dans la même entreprise que moi. Inutile de dire que je trépigne d'impatience, dans la mesure où j'ai mis un an et demi à connaître tous les gens qui seront autour de la table du restaurant de la boîte (oui je sais, on a fait plus glam', comme lieu...).

14 octobre 2008

Ça donne envie.

Insane, la future nouvelle attraction [sv] de Gröna Lund, qui décidément concentre nombre de manèges remuants sur sa toute petite surface. Vivement que j'essaie, la prochaine fois.

12 octobre 2008

La croisée des regards.

La croisée des regards

Au Centre culturel suédois, dans le cadre de la saison culturelle européenne en France, photographes suédois et français jouent avec "l'autre" pays.

Jolies photos lumineuses de Yann Toma et son Ouest lumière qui, dans quelques hauts lieux de la capitale suédoise (Stadshuset, Sergels Torg, Karlaplan, Berns...), jouent d'une manière décidément à la mode.

C'est foooooormidable.

Foule

Comme tout habitant de Boboland qui se respecte, je suis allé hier après-midi à l'inauguration du 104 (il faut dire qu'énormément de publicité avait été faite sur l'événement). Bien mal m'en a pris.

Outre le fort coefficient de marée, j'ai constaté avec douleur que mes chakras n'étaient visiblement pas assez ouverts en ce moment, puisque j'ai constamment eu l'impression de ne vraiment pas être dans mon élément. D'être le seul à trouver que par moments, on se foutait vraiment de la gueule du visiteur-spectateur consentant (il fallait voir tout le monde s'extasier poliment devant un guignol tapant aléatoirement sur un gong...). Même le plan du lieu (fort joli par ailleurs) m'a fait rire, notamment la description grandiloquente du restaurant, qui, faut-il le rappeler, n'est rien d'autre qu'un restaurant ("Lieu rassembleur par nature, il permettra le brassage de tous les visiteurs du CENTQUATRE. Artistes en résidence, public et familles du quartier s'y croiseront donc quotidiennement dans une ambiance conviviale"). CultureS, mixité, partage, découverte, formidable, tout ça, toute cette bien-pensance parisienne qui me gonfle, burp.

J'avais vraiment aimé le palais de Tokyo. Mais là, pour un début, je m'attendais à quelque chose de moins cruche, de plus radical, quelque chose qui éveille des émotions, quelque chose qui ne me donne pas l'impression que l'art contemporain, c'est faire n'importe quoi pourvu que cela soit différent de ce qui a déjà été fait avant. Bref, je viens de découvrir avec amertume qu'il va falloir que je hausse considérablement mon niveau de jeu en branlette intellectuelle.

Ou pas, justement.

11 octobre 2008

Never sleeps.

Une ville schizophrénique, pas de doutes. Le beau côtoie le laid, le très pauvre côtoie le très riche. Les écrans déments de Times Square côtoient les routes défoncées du midtown et les plaques d'égouts fumantes, infrastructures d'un autre âge qui confèrent à la ville une partie de son charme. Parfois l'impression d'être au milieu de Gotham City, immeubles exubérants, ambiance façon fin de siècle et civilisation décadente.

Metropolitan Life
La tour de la Metropolitan Life, sur Madison Square.

A force d'avoir traîné mes guêtres dans la ville à des heures indues (il fallait bien bosser en journée...), je me dis que New York a dû être une ville incroyablement glauque il y a une trentaine d'années. Avec des ruelles mal éclairées qui donnent envie de presser le pas, néons qui clignotent et bouges pas très recommandables.

De ma chambre je voyais le siège de Lehman Brothers. On disait à l'époque que la crise était à son paroxysme, et que New York allait bientôt retrouver sa frénésie habituelle. J'aurais voulu y aller le 4 novembre, pour voir.

Dans l'ascenseur de l'hôtel, il y avait de petits écrans de télévision branchés sur CNN. A peine le temps de lire trois bandeaux d'actualité durant un trajet.

Le Barnes & Noble de la cinquième avenue est gigantesque, mais je lui préfère le charme de Strand Book Store, ses parquets qui grincent, ses immenses rayons avec des échelles et autres tabourets. Odeurs de vieux papier, livres rares et gens assis dans les longues allées, universitaires pour la plupart.

J'ai bien aimé les rues calmes et vertes de Staten Island, cette grande île isolée des quatre autres boroughs de la ville. J'ai moins aimé celles de Brooklyn. J'ai adoré celles de Greenwich. Le Holland Tunnel est une horreur, mais Jersey City offre une vue incroyable sur la skyline.

Skyline

Le MoMA est extraordinaire, et quand je me dis que je n'ai pas fait le MET, ni le Guggenheim, ni la Frick Collection, et encore moins Cloisters, j'ai quelques vertiges.

Quelques achats, évidemment. Un Levi's et un Dockers pour 65 dollars, ça change du jean à 80 euros.
S'apercevoir à la sortie de l'aéroport que les douaniers américains ont fait sauter votre cadenas pour fouiller votre valise (et vous ont laissé un petit mot pour s'excuser), c'est moyennement agréable. Par contre, constater qu'ils n'ont pas touché à l'iPod nano qui était caché dans les chaussettes, c'est beaucoup plus agréable.

Un voyage que j'aurais aimé partager, car c'est une expérience, une chose qui se vit plus qu'elle ne se raconte. Et 4 jours c'est trop peu, je reviendrai. Peut-être que je dormirai davantage, peut-être que je sortirai de la ville et irai à Montauk, cette ville côtière au drôle de nom qui joue un rôle important dans un de mes films préférés.






Jon Brion - Strings that tie to you

Truismes.

Week-end

Pas à dire, Facebook, c'est aussi subversif que les blogs.

9 octobre 2008

Only God can kill a kitten.

Panonceau
Dans une jardinerie sur la 1ère avenue. "Only God can grow a tree... Only God can guarantee... So... All sales are final!!! -> No returns / refunds on flowers, plants, pots."

Gotham a de l'esprit et de l'impertinence. N'est pas timide, non plus. N'hésite pas à intervenir dans la conversation que vous avez avec votre collègue dans le métro.

C'est cette personne qui vient vers moi, lorsque j'étais en train de prendre en photo la tour de la Metropolitan Life, qui me dit "Whaaa, I wish I had my camera too, the light is really incredible", et avec laquelle je discute durant 20 minutes.
Courtes conversations dans les ascenseurs, avec des gens que je ne connais pas. Conversations superficielles, évidemment, mais vraiment agréables.

Dernières photos de New York sur Flickr demain, avec un bilan un peu plus fourni. Et peut-être un petit bonus sur ma virée du côté de Wall Street, parce que bon.

8 octobre 2008

Mise en abyme.

GTA IV

7 octobre 2008

Brooklyn Bridge.

Brooklyn Bridge

5 octobre 2008

MoMA.

Le MoMA, c'est un peu le supermarché de l'art moderne. On est à peu près sûr d'y trouver tout ce que l'on cherche, à condition de ne pas se perdre dans les rayons. Monet ? Disponible. Van Gogh ? Au fond de l'allée, à droite. Manet, Cézanne, Toulouse-Lautrec, Matisse, Rousseau ? Là-bas, à côté des Dali, Pollock, Picasso, Hopper et autre Mondrian. Les boîtes de conserve Warhol ainsi que les dessins Liechtenstein (disponibles en plusieurs modèles) se cachent derrière Gauguin et Wyeth.

Cats in bag
Christopher Wool, 1991.

Le musée de 4 étages semble au premier abord plutôt petit, coincé entre les 5ème et 6ème avenues, mais on a vite fait de s'y perdre, et de rater quelques pièces que l'on aurait bien voulu visiter.

Escalier
Un des escaliers du musée.

Parmi toutes les toiles célèbres qui se trouvent là-bas (la nuit étoilée de Van Gogh, les demoiselles d'Avignon de Picasso, Christina's World de Wyeth...), j'ai un petit faible pour celles de Hopper.

Gas
Gas, 1940.

J'adore ses univers, lourds d'une signification suggérée, cachée derrière des scènes anodines. Histoires passées, désabusées sans doute. Mon préféré, celui que j'aimerais bien avoir sur l'un des murs de ma chambre, est à Chicago. Une autre fois au MoMA (le loser flamboyant, je vous dis).

Marketing.

Hyper prix

4 octobre 2008

Marée haute.

Rue de Caumartin
Organiser un déménagement rue de Caumartin un samedi après-midi, ça n'est pas forcément très malin, surtout lorsqu'il s'est agit de garer la camionnette. Mais bon, j'ai toujours aimé participer aux déménagements, c'est en général très sympa.

Demain je vous parlerai du MoMA, le plus complet musée d'art moderne qu'il m'ait été donné de visiter. Visite à l'occasion de laquelle j'ai enfin pu voir des toiles de Hopper, ces fameuses peintures dont j'aimerais bien voir une reproduction sur mes murs.

Pour l'instant, je file à une soirée entre amis [*] et embrayerai sur la nuit blanche, du côté du Marais et de la Bastille. En essayant de ne pas trop penser à ce à quoi elle aurait pu ressembler l'année dernière.







[*] Mise à jour 4h07 - Bilan des courses, je cartonne à Mario Kart mais j'ai encore quelques progrès à faire au hoola-hoop façon WII Fit. Et la nuit blanche m'a achevé. C'était bien.
Ne pas se lever tard tout à l'heure, rendez-vous à midi sur la Seine.

1 octobre 2008

Breakfast at Tiffany's.

Breakfast
24 septembre, 6h50. Classique petit déjeuner new-yorkais, bagel au saumon. Les jours suivants, j'ai préféré les pancakes truffés de myrtilles, le tout copieusement arrosé de sirop d'érable. Burp.

Les personnes qui me connaissent le savent, j'adore l'Art nouveau. Vases Gallé, verreries Daum, affiches Mucha, meubles Majorelle, ferronneries Guimard. Prague, Rīga, Nancy, Paris, des villes où l'Art nouveau foisonne, et que j'ai évidemment aimées. New-York, elle, plus récente, est une ville Art Déco. Complètement à l'opposé de l'Art Nouveau. Lignes droites, architecture fonctionnelle. Un style radicalement différent, mais certainement tout aussi beau.

St Bartholomew's
Le General Electric Building (1931) vu de Park Avenue (à ne pas confondre avec le GE Building). L'un de mes immeubles new-yorkais favoris, avec son incroyable intégration avec l'église byzantine Saint-Barthélemy.

Chrysler
Le Chrysler Building (1930) vu de Lexington Avenue. Un toit qui représente une calandre de voiture, des acrotères en forme d'ailes d'aigles, semblables à celles qui embellissaient les bouchons de radiateur des voitures de la marque.

L'Art déco a là-bas totalement supplanté l'Art nouveau. Sauf. Tiffany. Jolis vitraux dans l'église de l'Incarnation, sur Madison Avenue.

Tiffany

Vitraux sombres car accolés à un autre bâtiment, et peu mis en valeur. Mais tape-à-l'œil, tout de même.
Monomaniaque de style, c'est terrible comme maladie, non ?

Fin de nuit.

Nasdaq

4 heures du matin heure locale, 10 heures à Paris. Toujours pas sommeil, et ça sera la même chose durant pratiquement tout le séjour. Descendu du GE building et rentré à l'hôtel, Times Square m'a usé. Le bruit, les couleurs vives, la foule. A la télévision, on se déchire sur un bailout plan qui visiblement ne viendra pas - et heureusement d'ailleurs. Sarah Palin tourne en boucle sur Fox - fair and balanced - News, Larry King et Chris Rock me lassent.

Chambre avec vue

Je regarde par ma fenêtre le déferlement, le flot continuel. Ce mélange de Kate Moss, de bière Sapporo et de méchante sorcière de l'ouest me fait rire. So much happened before Dorothy dropped in. Fin de la première nuit à New-York. Comme pressenti, c'est une ville d'atmosphère.