Je sais bien que les divergences au sein du PS semblent être la réponse à la grande question sur la vie, l'univers et le reste - c'en est presque trop beau -, mais une question me tarabuste encore.
Comment peut-on faire appel à la justice pour contester les résultats d'une élection qui n'a rien "d'officiel", et qui ressort presque de la sphère privée ? Un peu comme si je menaçais un ami de porter plainte contre lui pour faux en écriture après l'avoir soupçonné de tricher lors d'une partie de poker. Les partis politiques ont-il un statut particulier qui les oblige à un certain cadre sur la nomination de leurs dirigeants ? Y aura-t-il de la neige à Noël ? Y a-t-il un juriste dans la salle ?
Enfin bref, en voyant tout cela, il n'y a qu'un seul mot qui me vienne à l'esprit, c'est Schadenfreude.
En me réveillant ce matin vers 11h30 - oui je sais -, je me suis penché à la fenêtre pour arroser mon lierre, et ai constaté qu'il tombait des petites choses blanches sur moi. Croyant d'abord que c'était mon voisin du dessus qui époussetait son tapis, je me suis finalement rendu compte avec stupeur que c'était de la neige.
Ahlalala, ce n'est pas en Suède que j'aurais eu cette hésitation.
"Dans le monde des jeux vidéo, la modération prévaut".
[dn.se] Un adolescent suédois de 15 ans a été emmené d'urgence à l'hôpital suite à des convulsions épileptiques qui sont apparues après qu'il ait joué plus de 24 heures en continu à World of Warcraft, sans manger ni dormir.
Comme on dit chez moi, c'est le métier qui rentre.
Hefner - The sad witch.
Tiens sinon, il s'avère que depuis quelques semaines, aucun site de membres.lycos.fr n'est accessible depuis Free (mon fournisseur d'accès, en l'occurrence). L'ensemble des images et des mp3 de ce blog étant stocké là-bas, ceci explique cela... Oui, je sais, encore avoir quelque chose chez Lycos - vive le web 0.95 -, c'est honteux. Et si je vous dis que j'ai encore une adresse Caramail qui traîne, je peux rester ?
Le temps de plus grand chose en ce moment, entre horaires infernaux et sorties entre amis peu raisonnables. A peine vingt minutes chaque jour pour lire dans le RER (finir un livre, un défi sans cesse renouvelé), et peu de temps consacré à l'inspiration qui pourrait nourrir ce carnet.
Je file demain à la porte de Versailles pour passer un peu de temps au salon de la photo, pour lequel on a cette année fait une publicité assez incroyable et distribué des invitations à tout va. Allées peuplées de vieux barbus et concours de taille de bigorneau au programme, donc. Et recherche d'un nouvel objectif pour mon joujou, un 50mm ouvrant à environ 1.4, au hasard.
Sinon, aujourd'hui, j'ai été certifié green belt. Pas en judo, hein, ça se saurait.
... Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : "Es muss sein !"
Quelques jours de vacances (bien méritées) en Normandie, je suis en train de faire ma valise et de m'assurer que je n'ai pas oublié mon tuba et mes palmes (la Normandie en novembre, en général, c'est... comment dire...). Un peu de repos qui me fera le plus grand bien en tout cas, je crois que c'est la première fois de ma vie que j'ai du mal à dormir à cause du boulot.
(alors sinon, si mon site a l'air tout moche en ce moment, c'est "normal", puisque l'endroit où mes images - hors Flickr - sont hébergées n'est comme qui dirait plus disponible. Il est grand temps que je règle le problème...)
Allez, zou, Saint-Lazare, direction Rouen-les-bains.
Il est des livres qui, lorsque j'en ai tourné la dernière page, me plongent dans une torpeur qui me donne envie de sortir de chez moi. Pour respirer, reprendre un peu mes esprits, parce que j'ai été un peu secoué. Oh, pas grand chose, hein. Simplement parce que je les ai lus dans un contexte particulier, ou parce que leur musique m'a plu, ou peut-être à cause de leur simplicité.
Hier midi, j'ai terminé un livre que l'on m'a offert, Ce que le jour doit à la nuit, de Yasmina Khadra, l'écrivain algérien aux multiples prix. Un livre qui parle d'humains. D'humains différents par la religion, les valeurs ou la classe sociale, mais attachés à la même terre d'Algérie. Un livre qui parle de la vie, de rêves évanouis, d'amours envolées.
Un pays à l'aune de 1962, au bord de l'implosion. Roman initiatique, la vie de Younes dans la cossue Rio Salado, arabe au milieu des Français, muet devant les changements que vit son pays, muet devant la fille qu'il aime, faible. Mais habité d'une rage d'idéal.
Je pensais offrir ces roses à l'amour de ma vie, et elles ne sont bonnes qu'à fleurir la tombe de mes rêves...
Brahms, 2ème rhapsodie, Caroline Duris (oui, la grande soeur de...).
J'aime les rages contenues, discrètes, imperceptibles parfois, et qui un jour explosent. Et j'adore par-dessus tout les histoires humaines. Pages que l'on tourne le ventre serré, amours impossibles et contrariées, un livre que l'on ferme cinq minutes, puis que l'on rouvre, heureux. Rage d'amour pour une terre et pour une fille qui lui échapperont perpétuellement. Quelques scènes qui évoqueraient parfois presque un Harlequin, mais bon, après tout, j'assume parfaitement mes côtés fleur bleue. Ce que le jour doit à la nuit. Un très beau titre.
Sinon, hier, j'ai découvert la Cité de l'architecture, et notamment le musée des monuments français, dont sa gigantesque salle des moulages, en grande partie commandés par Viollet-Le-Duc. Alors évidemment, mon subconscient cocardier a été très content d'y trouver, pêle-mêle, des moulages de la voûte du Gros-Horloge de Rouen, de l'escalier menant aux grandes orgues de l'église Saint-Maclou et de la magnifique porte en bois de la même église. Salles impressionnantes et délices architecturales [1].
Le Gros-Horloge et sa copie, en mai 2007.
Et sinon aussi, demain matin, je suis invité à une conférence qui a lieu à... Disneyland Paris (si si). Le premier qui me dit que c'est normal, étant donné que je travaille dans une boîte de Mickeys, je le transforme en fée Clochette.
Bref, demain j'essaierai de ne pas regretter de ne pas avoir été à New York un peu plus tard. Faites péter les baffles, on y est, ze final countdown.
Yes you can, Barack.
[1] Oui, je sais, c'est gros, mais j'avais juste envie de placer amours, orgues et délices dans le même billet, c'est pas de ma faute.
La ville aux 100 clochers demeure toujours ancrée dans mon coeur, que ce soit à cause
de ses ruelles moyenâgeuses ou de son histoire meurtrie. Une belle cité qui mériterait qu'on
lui prête un peu plus d'attention...
Malgré un passage relativement furtif dans la Cité des Ducs (à peine 2 ans), je
garde un souvenir vif de cette ville dynamique, ouverte sur le monde et terriblement
attachante... Une future très grande métropole. Une ville où j'aurai sans doute tourné parmi les
plus belles pages de ma vie...